Que nous réserve le travail au XXIe siècle ?

Par Ivan Best et Philippe Mabille  |   |  500  mots
[Rencontres économiques d'Aix] « Et si le travail était la solution ? » Le thème choisi par le Cercle des économistes pour ses Rencontres annuelles à Aix-en-Provence, du 3 au 5 juillet, est au coeur de l'actualité.

Après l'investissement, donc le capital, en 2014, le Cercle des économistes s'est fixé cette année l'objectif ambitieux de comprendre où va le travail. Parallélisme des formes ? Pas seulement. Si les deux « facteurs de production » restent indissociables, le travail ne peut se résumer à cette vision « économisante ». C'est un coût certes, certains disent une « charge », mais c'est aussi une valeur sociale fondamentale pour l'équilibre de chaque société.

Ce bon vieux tripalium, mot latin désignant un instrument de torture, a-t-il encore droit de cité à l'heure du numérique et de la robotique ? Perçu par les uns comme une "aliénation", incarnation de la lutte des classes version marxiste, le travail est aussi une valeur d'émancipation. C'est la raison pour laquelle nous ne voyons pas d'un si bon oeil la perspective des machines nous le prendre, ce travail.

Travail : le tournant du cas Uber

Les chauffeurs de taxi non plus, n'aiment pas trop l'idée d'être remplacés par des hordes de freelancers (indépendants), adeptes d'une plateforme numérique dont le nom signifie « super » en allemand.

L'affaire Uber est en train de tourner à l'aigre et la justice française menace carrément de jeter les dirigeants français en prison pour exercice illégal de la profession de taxi et travail dissimulé. L'économie n'est donc pas la seule discipline à mobiliser pour répondre à la question de l'avenir du travail, sous toutes ses formes : le débat est aussi juridique, sociologique, psychologique et par essence, politique.

Nouveaux modèle pour le travail au coeur des Rencontres d'Aix

Pour répondre à la question, Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes, et ses équipes, ont beaucoup travaillé pour faire venir, de ce vendredi 3 au dimanche 5 juillet, 230 conférenciers du monde entier, dont 70 étrangers de 30 nationalités différentes.

Trois mille personnes sont attendues à Aix pour ces trois jours au cours desquels la métropole ouvre ses universités. Comme chaque année depuis près de quinze ans, La Tribune est associée à cet événement qui ouvre l'été sur un air de festival dont on espère qu'il ne sonnera pas le chant du cygne pour la Grèce. Nous avons donc demandé en amont à cinq contributeurs, dont plusieurs membres du Cercle des économistes, de débroussailler le sujet.

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