Taxes américaines sur l'acier et l'aluminium : la Corée du Sud veut riposter

Par latribune.fr  |   |  247  mots
La Corée du Sud va utiliser "tous les moyens possibles" pour répondre à la décision des Etats-Unis de taxer les importations d'aluminium et d'acier. (Crédits : Kim Joo-hyung/Yonhap via Reuters)
Donald Trump avait provoqué un tollé international après avoir annoncé vouloir taxer les importations d'acier et d'aluminium. La Corée du Sud n'a pas dit son dernier mot. D'autre part, le pays devra décider s'il adhère ou pas à la nouvelle version du Partenariat transpacifique, qui doit éliminer les droits de douane sur des produits industriels et agricoles.

La Corée du Sud va "utiliser tous les moyens possibles" pour répondre à l'imposition par les Etats-Unis de droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium, a annoncé lundi le ministre des Finances.

"Nous allons faire comprendre clairement quelle est notre position", a déclaré Kim Dong-yeon lors d'une réunion politique à Séoul.

"(Le gouvernement) va utiliser tous les moyens possibles et faire le maximum pour répondre aux mesures américaines sur l'acier", a-t-il ajouté, sans donner davantage de précision sur les actions envisagées.

Le président américain Donald Trump a signé jeudi dernier les déclarations imposant des tarifs douaniers de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium, précisant cependant qu'ils n'entreraient pas en vigueur avant quinze jours et soulignant que Washington restait ouvert à leur modification ou leur retrait pays par pays.

Lire aussi : Taxes douanières sur l'acier et l'aluminium : Trump provoque un tollé international

Quid du Partenariat transpacifique (CPTPP) ?

Kim Dong-yeon a aussi expliqué que le gouvernement sud-coréen allait décider, d'ici à la fin du premier semestre, s'il allait adhérer ou non à la nouvelle version du Partenariat transpacifique, appelé Partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP), signé jeudi dernier par onze pays, mais pas les Etats-Unis.

Ce nouvel accord ambitionne d'éliminer les droits de douane sur des produits industriels et agricoles entre les onze pays - Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam.

(avec Reuters)