Royaume-Uni : vers une baisse drastique de l'impôt sur les sociétés

Par latribune.fr  |   |  274  mots
"Mon but n'est pas simplement que le Royaume-Uni ait le taux d'imposition le plus faible du G20, nous souhaitons aussi que celui-ci soit résolument pro innovation", devrait annoncer Theresa May devant un parterre de chefs d'entreprises, lundi.
Actuellement de l'ordre de 20%, le taux de l'impôt sur les sociétés pourrait rapidement passer sous les 15%, selon le Daily Telegraph. Le gouvernement britannique devrait également renoncer à l'idée d'ouvrir les conseils d'administration d'entreprises privées aux salariés.

Et si le Royaume-Uni s'alignait sur l'Irlande ? Selon une information du Daily Telegraph, publiée lundi matin Theresa May souhaiterait ramener le taux de l'impôt sur les sociétés en dessous de 15%. La Première ministre devrait l'annoncer dès lundi devant un parterre de chefs d'entreprises, à qui elle promettrait également davantage de soutien à l'innovation. "Mon but n'est pas simplement que le Royaume-Uni ait le taux d'imposition le plus faible du G20, nous souhaitons aussi que celui-ci soit résolument pro innovation", devrait-elle préciser.

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La Grande-Bretagne se placerait donc parmi les 20 pays où l'impôt sur les sociétés est le plus faible dans le monde et se rapprocherait du taux pratiqué en Irlande, où l'IS s'élève à 12,5%. A titre de comparaison, le taux français est de 33,33% - même si les deux finalistes de la primaire de la droite et du centre François Fillon et Alain Juppé souhaitent le réduire de près de 10 points, pour le rapprocher de la moyenne européenne. Le taux le plus faible de l'Union européenne est à mettre à l'actif de la Hongrie, avec 9% seulement.

Machine arrière sur la participation des salariés

Une telle mesure pourrait permettre à la Grande-Bretagne d'offrir une fiscalité plus attractive aux investisseurs étrangers qui hésitent y investir depuis que les électeurs britanniques ont choisi de quitter l'Union européenne. Autre signe en faveur des entreprises, Theresa May devrait renoncer à l'idée d'intégrer des salariés au conseil d'administration des grands groupes.

(Avec AFP)