Il n'aura fallu que quelques jours après la faillite de Lehman Brothers pour que le marché monétaire, tenaillé par la méfiance, soit complètement paralysé. Si l'activité au jour le jour a été partiellement épargnée, les taux interbancaires à trois mois, l'échéance la plus traitée et donc la plus risquée, se sont brutalement tendus au point que les écarts avec les taux directeurs des banques centrales ont atteint des records.
L'Euribor 3 mois, le taux de référence de la zone euro, s'est envolé pour culminer à 5,39 % dans la première décade d'octobre, les banques refusant de se prêter entre elles. Les injections massives de liquidités des banques centrales et la chute des taux directeurs des grandes banques centrales à des planchers historiques ont été nécessaires pour que la situation se normalise progressivement.
Mais aujourd'hui, même si l'Euribor se négocie en dessous du taux de refinancement de 1 % de la BCE, à 0,78 % en fin de semaine dernière, les conditions financières ne sont revenues à la normale qu'en apparence. Si les taux faciaux se sont normalisés, les volumes échangés sur le marché interbancaires restent lilliputiens par rapport à la période précédant la déclenchement de la crise. Les prêteurs restent ombrageux.
Une crise historique : le monétaire se normalise
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