La MAIF investit 3 millions d'euros dans les bateaux "volants" de la startup SeaBubbles

Par Delphine Cuny  |   |  335  mots
La startup du skipper Alain Thébault et du champion suédois de planche à voile Anders Bringdal envisage de démarrer la production de ses drôles de bateaux volants en février 2017.
L'assureur mutualiste, qui a déjà investi dans SamBoat, met un ticket important dans ce projet un peu fou du skipper Alain Thébault et du champion suédois de planche à voile Anders Bringdal.

Après un premier tour de table en début d'année auprès de Henri Seydoux (drones Parrot), le fonds Partech et des business angels, la startup SeaBubbles au projet un peu fou de bateaux "volants", a réalisé une nouvelle levée de fonds, de 3 millions d'euros, auprès de MAIF Avenir, le fonds d'investissement de l'assureur mutualiste. C'est le premier investisseur institutionnel à entrer au capital de cette startup au projet porté par deux experts de la glisse et la navigation, le champion suédois de planche à voile Anders Bringdal et le skipper Alain Thébault. Le directeur général de la MAIF, Pascal Demurger, a commenté :

« Nous sommes très fiers d'accompagner ce projet résolument disruptif et audacieux. Cela témoigne de notre transformation en cours et d'une MAIF plus ouverte que jamais sur l'avenir et sur de nouveaux horizons. »

[Alain Thébault, cofondateur de SeaBubbles, Pascal Demurger, le DG de la MAIF, Anders Bringdal, cofondateur et DG de SeaBubbles]

"Zéro bruit, zéro vague, zéro émission de CO²"

Cette sorte de "bulle" électrique se présente comme "une solution écologique d'avenir" pour le transport de personnes en milieu urbain, afin de désengorger le centre des grandes métropoles, en empruntant les voies fluviales, par exemple au-dessus de la Seine à Paris. Son système de "foils", des ailes profilées utilisées sur certains voiliers, permet de faire "voler" le véhicule, la "bubble" et ainsi de minimiser l'impact en termes d'érosion des berges. Son slogan : "zéro bruit, zéro vague, zéro émission de CO²".

Le prototype numéro un est "en cours de construction chez un sous-traitant d'Airbus Helicopters", a déclaré le skipper à l'AFP, et son premier "vol" est prévu fin janvier prochain, le premier vol public en juin 2017. Des villes comme Melbourne, Sydney, Miami et Londres auraient exprimé leur intérêt, ainsi que le département du Val-de-Marne en prévision de l'Exposition universelle de 2025, à laquelle la France candidate.

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