Alternative au F-35 : le Canada se renseigne sur l'Eurofighter et le Rafale...et d'autres

Par latribune.fr  |   |  273  mots
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En raison de l'envolée de la facture des avions furtifs F-35 de Lockheed Martin que le Canada a commandé en 2010, Ottawa a annoncé vendredi qu'il allait contacter tous les constructeurs d'avions de chasse pour demander des renseignements sur les capacités des avions disponibles.

Le Canada fait un pas supplémentaire dans la remise en cause de son contrat de F-35, signé en 2010 avec Lockheed Martin sans appel d'offres. Après avoir rouvert en décembre la porte à la possibilité de choisir pour son armée de l'air des chasseurs autres que les appareils furtifs F-35 en raison de l'envolée de leurs coûts, le gouvernement tape à la porte de tous les constructeurs d? avions de combat dont la production est en cours actuellement ou est programmée.

Remplacer les CF-18 de Boeing
Vendredi, le gouvernement canadien a annoncé qu'il allait contacter Boeing, Dassault Aviation, EADS Eurofighter, Lockheed Martin et Saab pour recueillir des informations détaillées sur les capacités des avions de combat disponibles. Un deuxième questionnaire portant sur les coûts et les retombées possibles pour l'industrie canadienne doit être élaboré ultérieurement. Parmi les avions similaires présents sur le marché figurent notamment, outre le F-35 et le Rafale de Dassault, le Super Hornet de Boeing et l'Eurofighter Typhoon (EADS, BAE Systems et Finmeccanica) et le Gripen de Saab. Le Canada veut remplacer sa flotte vieillissante de chasseurs CF-18 (Boeing).

Dassault confiant
En début d?année, le nouveau PDG de Dassault Aviation Eric Trappier s?est déclaré confiant en début d?année dans les chances du Rafale face aux rivaux américains si le Canada décidait de lancer un appel d'offres. "Il y a un coup à jouer. Le Canada est potentiellement le premier pays qui pourrait remettre en cause le F-35. Nous ne pouvons pas ne pas l'accompagner", avait-t-il déclaré aux Echos.