Armement : les petites surprises du salon DEFEXPO en Inde

Par Michel Cabirol, à New Delhi  |   |  290  mots
Voici quelques petites perles vues dans les allées du salon de l'armement indien DEFEXPO à New Delhi.

1/ Les déboires continuent pour le groupe italien Finmeccanica en Inde. Après avoir vu un contrat annulé portant sur l'achat de 12 hélicoptères VVIP/VIP passé avec AgustaWestland (556,2 millions d'euros) par le ministère de la Défense à la suite de soupçons de corruption, la direction de DEFEXPO a interdit au dernier moment au groupe italien de venir au salon international de défense organisé tous les deux ans par New Delhi. Du coup (voir ci-dessous la photo), l'absence de Finmeccanica et de ses filiales laissent un très grand vide au sein du pavillon italien à DEFEXPO. En revanche, aucune décision a été prise pour black-lister le groupe italien des appels d'offre indien, a précisé le ministère de la Défense.

 

2/ Cassidian ressuscité à DEFEXPO. Pourtant, on aurait juré que la marque Cassidian avait rejoint le musée d'Airbus Group dans le cadre de la restructuration du groupe européen et de son changement de nom. Mais il y a bel et bien un stand "Cassidian, une filiale d'EADS" à DEFEXPO et il n'est qu'à quelques mètres de celui d'Airbus Group, qui a troqué la couleur bleue d'EADS pour du vert. Comme quoi au pays de l'hindouisme, il y a bien toujours une vie après la mort...

 

3/ Flashback : pas toujours facile de penser à tout dans un grand groupe comme Airbus Group visiblement pris de court pour changer tous les messages promotionnels de ses marques. Sur le stand d'Airbus Group les immenses écrans de télévision continuent de faire... la promotion d'Eurocopter, qui est devenu depuis le 1er janvier Airbus Helicopters.

 

4/ "Human chemistry, human solutions". (Chimie humaine, solutions humaines). C'est le slogan d'un groupe chimique japonais Teijin qui expose à DEFEXPO sur le pavillon allemand...