Les Dacia à moins de 8.000 euros, vous connaissez ? Et bien, elles vont être désormais frappées du malus prétendument écologique ! Le nouveau barème de bonus-malus concocté par le gouvernement socialiste touche en effet les fameuses Dacia Logan et Sandero à bas coûts dans leur version d'entrée de gamme (1,2, 75 chevaux), respectivement à 7.700 et 7.900 euros. Ces voitures de la filiale roumaine du groupe Renault se verront désormais affublées d'une taxe de 150 euros.

2.200 euros de malus

Pis : que devient le « ludospace » Dokker, le véhicule familial à gros volume de chargement le moins cher du marché à 9.490 euros ? Aïe. Avec son moteur 1,6 de 85 chevaux, celui-là devrait écoper de 2.200 euros de super-malus ! Même chose pour le monospace Lodgy à 9.900 euros. Pas sûr que Dacia puisse les maintenir au catalogue. Bizarre, non ? 

L'explication est simple : les Dacia les moins chères sont des versions à essence, alors que le bonus-malus favorise traditionnellement le diesel - paradoxalement pour des raisons écologiques ! En outre, les versions d'entrée de gamme les plus accessibles sont équipées de moteurs assez anciens, simples, éprouvés et fiables. Ce que n'aime pas le système de bonus-malus. Car ces mécaniques consomment et donc rejettent plus de CO2 au kilomètre (175 pour le Dokker de base) que des moteurs hyper-sophistiqués plus récents. D'où le malus élevéé !

Terminé le bonus

Les Dacia Logan et Sandero à essence dotées du micro-moteur de 0,9 litre de cylindrée archi-complexe et donc plus onéreux (2.100 euros de plus sur une Sandero) sont, elles, exemptes de malus. De même les versions équipées de motorisations diesel - encore plus chères (3.100 euros) et intrinsèquement moins propres !

Lesdites versions à gazole ne recevront d'ailleurs plus de bonus à 200 euros comme précédemment. Le nouveau bonus-malus? Une mesure peu populaire qui ne frappe pas seulement les... Porsche ou les gros 4x4!

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