Tout petit profit pour l'usine tchèque des mini-Peugeot 108 et Citroën C1.

Par Alain-Gabriel Verdevoye  |   |  341  mots
La nouvelle Citroën C1 II produite à Kolin
L'usine tchèque commune PSA-Toyota annonce un petit bénéfice avant impôts 10 millions d'euros au titre de l'an dernier, en baisse de 13%. La production baisse rgulièrement depuis 2009. L'arrivée des nouvelles Peugeot 108 et Citroën C1 II devrait regonfler les volumes du site.

L'usine tchèque commune PSA-Toyota a annoncé ce mardi un petit bénéfice avant impôts de 278 millions de couronnes (10 millions d'euros) l'an dernier,  en baisse de 13%.  Le chiffre d'affaires de l'usine, située à Kolin (60 kilomètres à l'est de Prague) a également reculé de 13%à 29,8 milliards de couronnes (1,1 milliard d'euros). Mais 2014 et 2015 devraient faire mieux, alors que, le week-end dernier, Citroën et Peugeot lançaient leurs nouvelles "minis" C1 II et 108 co-produites sur le site avec la Toyota Aygo II.

580 millions d'investissements

Le groupe attribue le recul de l'an dernier à une baisse des ventes générée par des modèles anciens, les ex-C1 et 107 de 2005, ainsi qu'à des investissements massifs pour le lancement d'une nouvelle génération  de petites citadines. "Nos investissements ont dépassé 16 milliards de couronnes (580 millions d'euros) en 2013, chiffre le plus élevé depuis le démarrage du site en 2005", selon le vice-président de TPCA, société à 50-50 franco-nippone, Patrice Le Guyader. 

L'an dernier, l'usine n'a produit que 185.127 véhicules, en recul de 14%, pour des capacités de plus de 300.000. La production de Kolin est en baisse constante depuis le  record de 2009 (332.489 unités).  En 2015, le site espère parvenir à produire quelque 200.000 véhicules pour le groupe PSA et 100.000 pour Toyota.

Petits prix pour les citadines

La Citroën C1 II démarre à 9.950 euros en version de base Start trois portes. Les prix grimpent jusqu'à 15.400. Ces mini-citadines reprennent la plate-forme ainsi que le petit moteur tricylindre 1,0 de 68 chevaux de Toyota. "Toyota a fait 70% du boulot et PSA 30%", reconnaissait Pascal Béziat, Directeur du projet pour les deux modèles du groupe PSA, rencontré dernièrement.

PSA s'est "chargé des achats, de modules comme le chauffage-climatisation, des sièges". Et, "c'est le style PSA qui a gagné la compétition interne avec Toyota pour la définition générale (ndlr : le design des pièces communes)". PSA apporte une deuxième motorisation à essence, un 1,2 de 82 chevaux produit en France. Toyota ne l'utilisera sur sa nouvelle Aygo II que sur quelques marchés européens.