General Motors ne cède pas aux sirènes de la fusion avec Fiat

Par latribune.fr  |   |  275  mots
Sergio Marchionne avait déclaré fin mai qu'il était persuadé qu'une "nouvelle fusion dans le secteur aura lieu d'ici 2018", sans citer quelles seraient les sociétés concernées.
Fiat Chrysler Automobiles aurait approché des fonds spéculatifs pour pousser la direction de GM à examiner un rapprochement entre les deux groupes.

La dirigeante de General Motors, Mary Barra, a affirmé mardi 9 juin qu'elle n'était pas intéressée par une fusion avec le groupe italo-américain FCA, même si le PDG de ce dernier, Sergio Marchionne, a fait des avances en ce sens. Lors d'une rencontre avec la presse en marge de l'assemblée générale des actionnaires de GM à Detroit, elle a ainsi déclaré :

"Il y a eu un email (de Marchionne ndlr.) qui a été attentivement examiné par notre direction et par le Conseil d'administration. Nous allons vendre plus de 10 millions de voitures dans le monde. Nous possédons déjà des économies d'échelle. Nous voulons agir dans l'intérêt de nos actionnaires, c'est notre but."

Sergio Marchionne avait déclaré fin mai qu'il était persuadé qu'une "nouvelle fusion dans le secteur aura lieu d'ici 2018", sans citer quelles seraient les sociétés concernées.

Fiat aurait recruté des investisseurs activistes

Le Wall Street Journal affirme pour sa part mardi que Fiat Chrysler Automobiles a approché des fonds spéculatifs pour mettre davantage de pression sur la direction de GM pour qu'elle examine un rapprochement entre les deux groupes.

GM avait été touché de plein fouet par la crise économique mondiale de 2008 qui l'avait contraint à la faillite. Le groupe n'avait pu se redresser que grâce à une aide d'État qui a, depuis, été remboursée. Son concurrent américain Chrysler de son côté avait été racheté par l'Italien pour former FCA, un groupe qui est maintenant enregistré aux Pays-Bas.

L'action GM a terminé mardi à Wall Street en hausse de 0,77% à 35,26 dollars alors que FCA a perdu 1,92% à 15,29 dollars.