Le Royaume-Uni serait finalement sur le point d'acheter des EPR à EDF

Par latribune.fr  |   |  234  mots
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Les négociations en vue de la construction de deux réacteurs nucléaires EPR par EDF en Grande-Bretagne seraient sur le point d'aboutir, malgré un blocage sur le prix, indique le Wall Street Journal.

Le ciel se dégagerait pour la construction des EPR outre-Manche. Les négociations pour la livraison de deux réacteurs Hinkley Point, au sud-ouest du pays, par EDF puis éventuellement deux autres plus tard seraient en passe d'aboutir signale le Wall Street Journal qui évoque des sources proches du dossier. Pour mémoire, ces négociations ont commencé en 2006.

Vers un "prix garanti"?

L'accord portant également sur la fourniture d'électricité pendant 35 ans - et non 40 comme le souhaitait l'électricien français -  seraient sur le point d'être finalisé, au plus tard à l'automne indique le quotidien financier américain. Dernier point d'achoppement: le prix. Des estimations évaluent l'investissement à 15 milliards d'euros. Mais Londres tente de poursuivre ses économies et exigerait un "prix garanti" pour l'électricité fournie.

Réticence du Trésor

C'est d'ailleurs en raison de cette question qu'en mars, l'une des personnalités impliquées dans ce dossier, le président du comité parlementaire britannique sur l'énergie Tim Yeo avait émis des doutes sur l'issue de ces négociations. Le parlementaire avait indiqué au Monde que le Trésor britannique se montrait particulièrement combatif.

Pour EDF, la perspective de ce nouveau contrat intervient alors que la construction de l'EPR français, à Flamanville, a pris beaucoup de retard et que le projet pour celui de Penly est à l'arrêt.

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