L'Assemblée abandonne la taxe régionale de séjour en Ile-de-France

Par latribune.fr  |   |  299  mots
Le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, s'est engagé à ce que les 140 millions d'euros que la taxe régionale devait rapporter soient inscrits dans le projet de budget 2015 au bénéfice des transports en Ile-de-France. (Photo: Reuters)
Après avoir repoussé in extremis le relèvement de la taxe communale de séjour mardi, les députés ont en large majorité voté mercredi pour la suppression d'une taxe régionale de deux euros qui devait être instaurée en Ile-de-France.

L'Assemblée nationale a fini par se conformer à la demande de l'exécutif. A une large majorité de 92 voix contre 10, elle a voté mercredi un amendement du gouvernement au projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2014, supprimant la taxe régionale de séjour en Ile-de France qui avait été instaurée en première lecture.

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Deux euros pour financer les transports franciliens

Destinée à financer le réseau d'infrastructures de transports, cette taxe de deux euros par personne et par nuitée se serait ajoutée à la taxe communale de séjour, dont le plafond aurait dû aussi être relevé. Mais, devant l'opposition de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et également du Tourisme, ainsi que des professionnels de l'hôtellerie, les députés ont finalement accepté de repousser à 2015 toute réforme à ce sujet.

>>LIRE: Le relèvement de la taxe de séjour est repoussé à 2015 in extremis

Une réforme promise pour 2015

Pour les convaincre, le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, s'est engagé à ce que les 140 millions d'euros que la taxe régionale devait rapporter soient inscrits dans le projet de budget 2015 au bénéfice des transports en Ile-de-France.

Plus généralement, il a renouvelé, sa promesse d'inclure dans le projet de loi de finances 2015 une réforme de la taxe de séjour au plan national. Une concertation doit s'engager avec les professionnels et une étude doit être réalisée pour évaluer l'impact sur l'économie du tourisme et l'attractivité du territoire.

Le Sénat procédera lundi à l'examen en nouvelle lecture de ce "collectif" budgétaire qui devrait être définitivement adopté le 23 ou le 24 juillet par le Parlement.