Le Sénat vote un amendement réduisant le budget radars

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  299  mots
Le gouvernement souhaitait installer 40 nouveaux radars vitesse moyenne, pour un coût unitaire de 167.000 euros, et 43 radars chantiers, pour un coût unitaire de 200.000 euros
Les sénateurs ont voté dans la nuit du 29 novembre en faveur d'une diminution du nombre de radars supplémentaires initialement prévus dans le cadre du projet de loi de budget.

Le Sénat plus frugal que le gouvernement. Le Sénat a adopté dans la nuit de vendredi à samedi un amendement visant à faire des économies sur les radars routiers qui doivent être installés en 2015.

Une mesure chiffrée à 7,35 millions d'euros d'économies. La somme devant être allouées à des investissements dans la sécurité dans le cadre du programme Collectivités territoriales.

20 au lieu de 40

Vincent Delahaye (UDI-UC) qui présentait un amendement au projet de loi de finances (PLF) 2015, a précisé:

"Le gouvernement a l'intention d'installer 40 nouveaux radars vitesse moyenne, pour un coût unitaire de 167.000 euros, et 43 radars chantiers, pour un coût unitaire de 200.000 euros (...) Mieux vaudrait verser cet argent aux collectivités territoriales (...) Je propose de s'en tenir à 20 radars de chaque type."

Le radar vitesse moyenne contrôle la vitesse moyenne des automobilistes sur une portion de route pouvant faire plusieurs kilomètres afin de les inciter à respecter la vitesse autorisée tout au long du trajet. Le radar chantier est un radar semi-fixe destiné à assurer un contrôle des vitesses dans les zones de travaux.

Sécurité routière

Pourtant, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur s'était montré défavorable à des économies affectant les radars.  "Les statistiques ne sont pas bonnes pour 2014", a-t-il indiqué à propos de la sécurité routière

Les crédits affectés à la police, à la gendarmerie nationale, à l'éducation routière et à la sécurité civile, ont été quant à eux adoptés par le Sénat sans modification.

L'examen du PLF à la Haute Assemblée doit durer jusqu'au 9 décembre. Le texte fera ensuite l'objet d'une commission mixte paritaire (sept députés, sept sénateurs) qui tentera de trouver une version aux deux chambres. En cas d'échec, c'est l'Assemblée qui a le dernier mot.