Les taxis reçus à Matignon pour "faire le point"

Par latribune.fr  |   |  2887  mots
Selon la préfecture de police, 1.200 taxis ont rejoint différents sites, notamment Orly où quelques dizaines de manifestants ont organisé un filtrage sur l'A106 en installant des plots sur la chaussée, ne laissant passer que les taxis en grève, dans une ambiance surchauffée.
La mobilisation des taxis s'est poursuivie jeudi dans plusieurs villes de l'Hexagone, malgré l'annonce, mardi, par Manuel Valls de la nomination d'un médiateur, censée déboucher, après concertations, sur une nouvelle loi.

Toujours aussi déterminés, de nombreux taxis restaient mobilisés jeudi à Paris. La Tribune recense les dernières informations sur le sujet.

19h Manuel Valls devait recevoir les taxis à 20h30

Le Premier ministre Manuel Valls devait recevoir ce jeudi à 20H30 l'ensemble des organisations de taxis, deux jours après une précédente rencontre alors que la mobilisation contre les VTC se poursuit, a appris l'AFP de deux sources syndicales.

Selon la secrétaire générale de l'Union nationale des taxis (UNT) Séverine Bourlier, il s'agit de "faire un point sur le travail qu'on a effectué", notamment des "propositions de lutte efficaces, concrètes et immédiates" contre les infractions constatées aux règles de la profession. La CGT taxis a confirmé à l'AFP la rencontre prévue avec Manuel Valls.

15h30 Deux organisations de taxis quittent Matignon, en déplorant l'absence de "mesures concrètes"

Deux des organisations de taxis reçues jeudi à Matignon, FO et la FNTI (taxis indépendants), ont quitté la réunion vers 15H30 invoquant un "dialogue de sourds" et l'absence de toute proposition concrète, a constaté un journaliste de l'AFP.

Nordine Dahmane de FO Taxis, interrogé par l'AFP à sa sortie, a expliqué qu'il attendait "des réponses claires aux attentes" de la profession et surtout des "mesures immédiates", de cette rencontre entamée à la mi-journée d'une dizaine d'organisations de taxis avec des conseillers et le nouveau médiateur Laurent Grandguillaume.

Or il n'y a eu que "du 'déjà dit' et du 'déjà entendu'", "rien de concret", a-t-il estimé. "Sur les plateformes on a l'impression qu'ils ne comprennent pas qu'il y a urgence", a affirmé M. Dahmane. Certes, a-t-il reconnu, il y a "une volonté de faire quelque chose, mais ça va prendre des semaines et on ne peut pas attendre", a-t-il conclu.

15h Près de Marseille, quelques taxis font barrage au ministre de l'Economie

Selon France Info, une cinquantaine de taxis marseillais auraient bloqué l'accès à l'entreprise pétrochimique Kem One à Fos-sur-Mer, près de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône. Un site, sur lequel devait se rendre le ministre de l'Economie Emmanuel Macron ce jeudi après-midi aux alentours de 15h.

12h58: "On va monter en puissance avec des opérations un peu partout"

"On va monter en puissance avec des opérations un peu partout", a promis Nordine Dahmane de FO-Taxis, interrogé à Paris.  Environ 250 taxis sont toujours en place porte Maillot: mobilisés depuis mardi contre les VTC. Au total, 500 taxis continuaient le mouvement jeudi matin en région parisienne, selon une source policière. Un chiffre toutefois en baisse par rapport à la veille (un millier) et mardi (2.100).

10h10: Macron propose l'ouverture des plateformes VTC aux taxis

Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a suggéré jeudi l'ouverture des plateformes de géolocalisations VTC aux artisans taxis qu'il propose de recevoir "mi-février" lors d'un table ronde.

"Je verrai les taxis et organiserai dans mon ministère une table ronde sur les questions du transport urbain, mi-février. J'entends les protestations, les désaccords. Je souhaite que l'on mette tout ça sur la table, que l'on trouve un terrain d'entente. Il y en a qui sont lésés de manière injuste et on trouvera des solutions", a déclaré M. Macron sur France Bleu Provence.

"On va renforcer les contrôles, pour s'assurer que les dispositions prévues par la loi Thévenoud sont bien appliquées partout et prendre en compte les signalements qui sont faits", a assuré le ministre qui est attendu dans les Bouches-du-Rhône dans l'après-midi.

"Personne n'a l'exclusivité de ces plateformes (de commande de VTC sur internet, ndlr), a-t-il par ailleurs expliqué. "Il faut qu'elles puissent s'ouvrir aux chauffeurs de taxis, c'est ce que je leur ai demandé", a-t-il poursuivi.

7h39: 200 chauffeurs ont passé la nuit dans leurs voitures Porte Maillot

Comme la veille, environ 200 chauffeurs ont passé la nuit dans leurs voitures Porte Maillot, dans l'ouest de Paris, dont les accès depuis le boulevard périphérique et l'avenue de la Grande-Armée, étaient toujours bloqués jeudi matin à 6 heures, d'après le Cnir (Centre national d'information routière). Mercredi à la mi-journée, la préfecture de police avait recensé un millier de taxis mobilisés en région parisienne, contre 2.100 la veille.

Les taxis restaient très mobilisés contre la concurrence déloyale des véhicules de tourisme avec chauffeurs (VTC) jeudi, troisième jour de leur mouvement de protestation. Les opérations escargots se sont poursuivies en région parisienne, à Marseille et à Toulouse. De source policière, on estimait que 1.400 d'entre eux occupaient toujours l'ensemble des points de rassemblements qu'ils ont choisis en région parisienne depuis mardi à l'aube - les aéroports parisiens, Bercy (est de Paris) et la porte Maillot (ouest de la capitale).

JEUDI 28 JANVIER début de la journée

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MERCREDI 27 JANVIER fin de la journée

13h : fin de l'opération escargot sur l'A7 et A55 à l'entrée de Marseille

Selon le site de La Provence, les taxis ont mis fin à leur opération escargot sur l'A7 et l'A55, à l'entrée de Marseille. Les grévistes se sont déplacés vers la place Castellane dans le 6ème arrondissement, où la circulation est toujours saturée. Un peu plus tôt dans la journée, La Provence rapportait sur son site un échange tendu entre des taxis grévistes et un non-gréviste, qui avait caché le témoin lumineux de son véhicule pour passer inaperçu, tandis qu'il circulait à proximité de la place Castellane.

"Tu n'as pas honte ?", dit l'un, "Ici, on est une corporation. Toi, tu n'en es plus. Tu caches ton lumineux alors que tu ne le mérites même pas".

12h : Uber France condamnée à payer 1,2 millions à l'UNT

Si les taxis se trouvent actuellement sur les routes, c'est dans les tribunaux qu'ils viennent de remporter une bataille contre leurs concurrents VTC. La société Uber France a été condamnée mercredi à verser 1,2 million d'euros à l'Union nationale des taxis (UNT) au titre d'une liquidation d'astreinte, selon un jugement du tribunal de grande instance de Paris obtenu par l'AFP. Cette décision est liée à la communication de la société Uber vis-à-vis de ses chauffeurs, qui selon l'UNT, entretenait une "ambiguïté" quant à la possibilité de stationner sur la voie publique en attente d'un client sans réservation préalable ("maraudage").

9h : la grève se poursuit

La mobilisation des taxis contre les dérives des voitures de transport avec chauffeur (VTC) se poursuivait mercredi matin en dépit de la nomination d'un médiateur par Matignon.

Manuel Valls a proposé une concertation, confiée au député socialiste Laurent Grandguillaume, avec les taxisqui se sont mobilisés par milliers en France mardi et ont maintenu des rassemblements dans la nuit de mardi à mercredi.

A PARIS, porte Maillot et quartier de Bercy:

Des chauffeurs de taxi ont ainsi passé la nuit dans leur voiture Porte Maillot et dans le secteur de Bercy à Paris. La Porte Maillot (ouest de la capitale) était toujours bloquée mercredi matin avant 6h.

"On est déterminés. On ne bougera pas", a déclaré Ibrahima Sylla, de l'association Taxis de France.

La préfecture de police a conseillé aux automobilistes d'éviter à nouveau ces secteurs mercredi.

    | Lire aussi : le député PS Laurent Grandguillaume chargé de résoudre le conflit

MERCREDI 27 JANVIER début de la journée

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MARDI 26 JANVIER fin de la journée

Mobilisés en divers endroits de l'Ile-de-France, à Bercy à à Orly, Roissy ou encore à la Porte Maillot, dans l'ouest parisien, les taxis ont entrepris de bloquer la circulation, soutenus par des collègues espagnols, belges ou suisses, notamment pour protester contre la concurrence des voitures de transport avec chauffeur (VTC). Selon la préfecture de police, 1.200 taxis ont rejoint différents sites. Quelques dizaines de manifestants ont organisé un filtrage sur l'A106 en installant des plots sur la chaussée, ne laissant passer que les taxis en grève, dans une ambiance surchauffée.

Pour rappel, deux intersyndicales appellent à manifester contre les "dérives" du secteur des VTC, notamment contre la compagnie américaine Uber. Un précédent mouvement, en juin 2015, avait été émaillé de violences.

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15h : Nouveaux contrôles, nouvelle concertation et nouvelle loi (Matignon)

Manuel Valls a annoncé mardi le renforcement des des contrôles pour "garantir des conditions d'une concurrence loyale".  Une circulaire en ce sens a été envoyée aux préfets le 22 janvier, a précisé Ahmed Senbel, président de la Fédération nationale des taxis indépendants, en sortant de Matignon.

Le Premier ministre a par ailleurs proposé l'ouverture d'une concertation avec les chauffeurs de taxis, ainsi que la nomination d'une "personnalité qualifiée" indépendante dans les 48 heures, pour dégager des perspectives et des propositions concrètes".

La concertation, confiée aux ministres Emmanuel Macron (Économie), Alain Vidalies (Transports) et Martine Pinville (Artisanat), s'ouvrira courant février. Avec l'objectif d'aboutir "dans les trois prochains mois".

"Les situations individuelles des chauffeurs pourront faire l'objet d'un accompagnement spécifique".

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12h15 : Quelques taxis reçus à Matignon

Une délégation d'organisations professionnelles de taxis devait être reçue à 12h15 à Matignon par le Premier ministre Manuel Valls, accompagné du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et du secrétaire d'Etat chargé des Transports Alain Vidalies.

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12h : Valls condamne des violences "inadmissibles"

"Il y a un droit de manifester. Il faut le respecter, même dans cette période d'état d'urgence. Mais les violences sont inadmissibles, aucune cause ne peut justifier une telle violence", a déclaré à la sortie de la réunion du groupe socialiste à l'Assemblée le Premier ministre, qui devait recevoir dans la foulée à Matignon une délégation d'organisations professionnelles de taxis en présence de Bernard Cazeneuve (Intérieur) et d'Alain Vidalies (Transports).

Manuel Valls a salué le travail des forces de l'ordre, évoquant "de nombreuses interpellations, qui donneront lieu, je n'en doute pas à des suites judiciaires". "Le dialogue nécessite la condamnation de la part de tous les acteurs de toute cette violence", a-t-il ajouté.

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11h : Vingt personnes ont été interpellées mardi matin en Ile-de-France

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A Nice, l'argent des course financera une action contre l'Etat

Les taxis de Nice se sont joints mardi au mouvement de grève national de leur profession en proposant à leurs clients des courses à prix attractifs, dont le montant servira ensuite à engager une action contre l'Etat pour non-application de la loi Thévenoud, ont indiqué leurs représentants à l'AFP.

La cagnotte ainsi constituée devrait servir, selon M. Trapani, à

"Embaucher un avocat de renom" pour attaquer l'Etat sur la non-application de la loi Thévenoud. "Cela se passe très bien, relève M. Trapani, les clients nous écoutent, ils apprécient, sont sensibilisés à notre action et compatissent".

Le prix d'une course depuis l'aéroport de Nice pour le centre-ville est ainsi facturé 20 euros, contre une trentaine habituellement, et il est de 50 euros pour rejoindre Cannes ou Monaco. En centre-ville, certains taxis encaissent directement le prix de la course, ayant prévu ensuite de reverser la recette de leur journée au syndicat, a également constaté l'AFP.

Les taxis niçois, au nombre de 437, avaient également organisé ces derniers jours une quête afin qu'une quarantaine d'entre eux, à bord de douze véhicules, puissent gagner ce mardi Paris pour se joindre au mouvement national.

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10h : "C'est une colère de la France qui travaille" (Wauquiez sur RMC)

Interrogé au micro de RMC et BFM TV, Laurent Wauquiez, secrétaire général du parti Les Républicains a déclaré:

"C'est pas une colère sociale, c'est une colère de la France qui travaille". "C'est ça que le gouvernement a totalement sous-estimé depuis 4 ans. Ils ont assommé toute cette France-là de charges, de contrôles, d'impôts, et aujourd'hui ce qui explose, c'est le ras-le-bol de cette France qui travaille".

Laurent Wauquiez a appelé à "revenir à des principes de bon sens":

"Baisser la dépense publique pour éviter d'avoir la spirale en France 'augmentation de la dépense publique, augmentation des impôts, désespérance de la France qui travaille'".

"Quand on en est réduit à ça, je comprends que les gens expriment leur violence", a-t-il ajouté, reconnaissant que "pour ceux qui sont aujourd'hui sur la route, ceux qui sont sur le périphérique, c'est inacceptable, c'est exaspérant".

"Mais je crois qu'il faut que l'on comprenne que c'est pas juste la colère des taxis, c'est pas juste la colère des agriculteurs, c'est à un moment cette France qui bosse, elle n'en peut plus".

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8h: Entrer sur le périph' "de gré ou de force"

Peu après 8h, Ibrahima Sylla, le porte-parole de l'association Taxis de France, a annoncé au mégaphone qu'un de leurs collègues avait été "embarqué" et a invité les manifestants à entrer "sur le périph' de gré ou de force".

Une centaine de chauffeurs se sont alors avancés, les CRS ont interpellé un homme et tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

"C'est notre survie qui est en jeu"

 Ibrahima Sylla a déclaré:

"Aujourd'hui c'est notre survie qui est en jeu, on en a marre des réunions, de négocier"

Certains chauffeurs brandissaient des pancartes "Macron, démission", en référence au ministre de l'Economie.

Le gouvernement n'a "rien à faire d'autre que de s'attaquer aux taxis parisiens. Ils veulent notre mort", a déclaré à l'AFP Samira, qui exerce depuis 25 ans comme taxi dans la capitale. "On n'en peut plus", a-t-elle ajouté, appelant Emmanuel Macron à "réglementer les VTC".

"Terrorisme économique", "Macron-Uber complices", "Loi non appliquée"

A Bercy, quelque 140 taxis se sont rassemblés dès 8h en face du ministère de l'Économie et des Finances, dans une ambiance assez calme. "Terrorisme économique", "Macron-Uber complices", "Loi non appliquée", pouvait-on lire sur plusieurs pancartes des manifestants, dont une cinquantaine de taxis marseillais, mais aussi des véhicules venus de Bordeaux et même un de Genève.

"Avant, j'avais 10 ou 12 courses par jour, aujourd'hui je n'en ai que cinq ou six", affirme à l'AFP Rahim Edalat, taxi parisien depuis 20 ans. C'est "la pire année que j'ai jamais vue". La licence qu'il a achetée en 2012 à 238.500 euros n'en vaut plus que 162.000 aujourd'hui, selon lui.

"On a perdu 50% de notre chiffre d'affaires"

Djillali Ouantouf, du syndicat de défense des conducteurs du taxi parisien (SDCTP) et chauffeur depuis 1993, explique:

"On n'arrive plus à vivre du taxi, on a perdu 50% de notre chiffre d'affaires et dans quatre ou cinq ans la licence ne vaudra plus rien du tout car personne ne voudra plus faire taxi alors qu'on peut faire VTC sans que cela coûte rien"

Le "génocide des taxis"

Une conductrice de 50 ans, reconvertie artisan taxi il y a quatre ans, et qui se présente comme "Mme Jadid", accuse quant à elle Emmanuel Macron d'assister "passivement au génocide des taxis":

"Je me lève à 4 heures et rentre à 20 heures, mais je ne fais pas 15 heures de courses, je tourne autour de 30 euros par jour une fois que j'ai tout payé, même pas le Smic"

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7h45 : Copé soutient Uber et UberPop sur France Info

Selon le député-maire de Meaux, la plateforme américaine, ainsi que son service qui mettait en relation des passagers avec des non-professionnels (cousine éloignée de Heetch), permet notamment à des jeunes de banlieue d'augmenter leur pouvoir d'achat.

Il a ainsi déclaré:

"Quand on interdit UberPop, on oublie bien souvent que ce sont les jeunes, ou moins jeunes, qui habitent dans les quartiers qui travaillent chez Uber. Eh bien ça, ça se regarde quand même, parce que derrière c'est de l'emploi, c'est du pouvoir d'achat, c'est de l'activité".

Lire aussi : Interdire UberPop, "ça n'est pas être dans son siècle"

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7h : Un manifestant blessé, une interpellation

Peu après 7h, une navette a forcé le passage et percuté un manifestant qui a été blessé à la jambe, a rapporté une journaliste de l'AFP. Les autres manifestants ont frappé aux vitres du minibus et forcé ses passagers à en descendre.

Le conducteur de la navette a été interpellé puis entendu par la police à Orly, a indiqué une source aéroportuaire. Pris à partie, ce dernier dit avoir accéléré sous l'effet de la panique.

La victime, elle, souffre d'une "blessure au tibia péroné" et a été prise en charge par les secours.

Les manifestants ont ensuite mis en place un barrage filtrant à la sortie d'Orly-Ouest à l'aide de chariots et de pneus. Ils ont affirmé à l'AFP qu'ils prévoyaient de partir en cortège vers Bercy aux alentours de midi.

Circulation bloquée

Par ailleurs, certains manifestants descendus à pied sur le périphérique bloquaient par intermittence la circulation dans les deux sens à la Porte Maillot.

Depuis le petit matin, la Porte Maillot est envahie par 300 taxis qui protestent dans un concert de klaxons et de slogans, accompagnés de plusieurs dizaines de chauffeurs européens, venus notamment d'Espagne, d'Italie et de Belgique.

MARDI 26 JANVIER 2016 Début de la journée

(Avec AFP)