En 2016, le billet moyen pour un vol Ryanair devrait passer à 40 euros, contre 46 euros actuellement. Michael O'Leary, PDG de la compagnie low cost, a annoncé cette casse des prix dans une interview au Journal du Dimanche. Il a avancé plusieurs explications:

• "C'est le résultat de la baisse du prix du pétrole que nous allons répercuter", a-t-il justifié. Une bonne nouvelle pour la compagnie aérienne, qui s'ajoute à la baisse de la consommation de carburant des appareils utilisés par Ryanair.

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•  "Nous continuons aussi à voir le nombre de passagers que nous transportons augmenter". Sur les douze mois achevés fin mars, Ryanair a ainsi vu son trafic progresser de 11% pour atteindre 90,5 millions de passagers. La compagnie compte dépasser le cap des 100 millions de passagers annuels dès l'exercice prochain et a pour ambition d'atteindre les 160 millions d'ici à 2024.

• La hausse du nombre de sièges dans les nouveaux appareils, ainsi que l'obtention de tarifs "intéressants" de la part des aéroports "qui veulent se développer", participent aussi à la réduction des coûts, a ajouté Michael O'Leary.

 Pas au détriment de la sécurité, assure le PDG de Ryanair

A la question "Ne faîtes-vous pas des économies aussi sur la sécurité ?", le PDG de Ryanair répond que "si c'était le cas, la compagnie ne fêterait sûrement pas cette année son trentième anniversaire". Et d'assurer:

"Nous avons toujours été irréprochables sur ce sujet. La première raison est que nos avions sont neufs. L'âge moyen de notre flotte est de 5 ans et va être ramené à 4 ans l'an prochain grâce à la livraison de nouveaux appareils."

(Avec AFP)