Ryanair veut lancer des vols vers les États-Unis à 14 euros

Par latribune.fr avec AFP  |   |  382  mots
La concrétisation de cette ambition dépendra de la capacité de Ryanair à acquérir des avions long-courrier à bas coût.
La compagnie aérienne à bas coût a relancé lundi son projet de compagnie transatlantique.Parmi les villes qui pourraient être desservies figurent Dublin, Londres, New York et Washington notamment.

Ryanair regarde toujours vers les États-Unis. La compagnie aérienne a réaffirmé son projet de relier une douzaine de villes européennes à une douzaine de villes américaine. Ce projet ne verrait toutefois pas le jour avant "quatre ou cinq ans". "Le conseil d'administration de Ryanair (...) a approuvé des projets de développement pour la croissance future, dont un projet transatlantique", a ainis expliqué l'entreprise dans un communiqué, lundi 16 mars.

"Un développement logique pour Ryanair"

"Les consommateurs européens veulent des coûts de transport moins élevés vers les Etats-Unis, tout comme les Américains le souhaitent vers l'Europe. Nous considérons cela comme un développement logique" pour Ryanair, née il y a 30 ans.

Ryanair voudrait proposer notamment quelques billets sur chaque vol pour l'équivalent de 10 livres (14 euros). Toutefois, la plupart des tickets coûteraient plus cher.

Dublin, Londres, New York et Washington parmi les villes desservies

Parmi les villes qui pourraient être desservies figurent, côté européen, Dublin, Londres, Cologne (Allemagne) et Berlin et, côté américain, New York, Boston et Washington (côte est des Éats-Unis).

Le directeur marketing de la compagnie a expliqué toutefois récemment que si Ryanair devait assurer des liaisons transatlantiques, elle le ferait sous une marque distincte.

Ryanair doit acquérir des avions long-courrier pour finaliser son projet

Le directeur général de Ryanair, Michael O'Leary envisageait déjà la possibilité de relier l'Europe et les États-Unis à la fin des années 2000.

La concrétisation de cette ambition dépendra de la capacité du groupe à acquérir des avions long-courrier à bas coût. "Nous parlons avec les constructeurs à propos d'avions long-courrier mais nous ne pouvons commenter davantage", a ajouté Ryanair.

"Il est difficile de savoir quand Ryanair aura réuni suffisamment d'avions -au moins une vingtaine ou une trentaine dans un premier temps- mais quoi qu'il arrive, une mise en service est difficilement envisageable avant 2019 ou 2020, au plus tôt", a estimé Cliff Taylor, un analyste du monde des affaires dans les colonnes de l'Irish Times.

Lufthansa, futur nouvel acteur des low-costs

L'annonce de Ryanair intervient peu après la décision de la compagnie allemande Lufthansa d'entrer sur le marché des low-costs pour les liaisons intercontinentales, dans un cadre qui reste à préciser néanmoins.