De l'autre côté de l'Atlantique, Uber, la plateforme américaine qui met en relation passagers et chauffeurs a annoncé jeudi avoir accepté de payer 28,5 millions de dollars pour régler à l'amiable des recours judiciaires contestant ses promesses sur la vérification des antécédents de ses conducteurs.
Une somme répartie entre 25 millions de personnes
Sous réserve de l'approbation par un juge de Californie, la somme devrait être répartie entre environ 25 millions de personnes ayant utilisé le service aux Etats-Unis entre début 2013 et fin janvier de cette année, a détaillé la société sur son blog officiel.
Les recours judiciaires contestaient l'affirmation par Uber qu'il utilisait "les meilleurs pratiques du secteur" pour vérifier les antécédents de ses chauffeurs, ainsi que l'usage réel de l'argent collecté par le biais d'une surcharge "pour la sûreté du trajet".
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L'accord amiable prévoit d'ailleurs que cette surcharge soit rebaptisée "frais de réservation", et sera utilisée pour couvrir selon les besoins des coûts de sécurité ou d'exploitation, a précisé le groupe américain.
"Nous allons continuer à investir (...) pour améliorer la sécurité"
Uber a commenté:
"Nous sommes heureux de mettre cette affaire derrière nous et allons continuer d'investir dans de nouvelles technologies et de bons services à la clientèle afin d'aider à améliorer la sécurité dans les villes où nous sommes présents."
La société créée par Travis Kalanick est l'une des sociétés non cotées les plus en vues. Uber a une valeur estimée à quelque 70 milliards de dollars. Mais sa croissance très rapide s'est accompagnée de nombreuses polémiques, partout dans le monde.
En France, les dirigeants Thibaud Simphal et Pierre-Dimiri Gore-Coty (pour l'Europe de l'Ouest) comparaissent ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour l'offre UberPop, qui mettait en relation chauffeurs non professionnels et passagers, suspendue depuis le mois de juillet. Les parties civiles réclament plus de 100 millions d'euros de dommages et intérêts.
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