« Les OGM seront autorisés en Chine d'ici trois à cinq ans au plus tard », assure le patron de Limagrain Asie, Augustin Thieffry. Pourquoi ce laps de ? « Le gouvernement chinois pousse les quelque 8.500 semenciers locaux à se regrouper pour faire émerger des champions nationaux. Il finance ensuite leur R&D et ne s'ouvrira aux OGM que quand ces derniers seront en mesure de rivaliser avec les Occidentaux », détaille le dirigeant... Vilmorin, qui réalise un peu plus de 10 % de ses ventes mondiales avec des OGM, y voit une opportunité pour la Chine mais aussi pour l'Inde. Le sous-continent attend son grand voisin pour commercialiser du maïs et du blé OGM, largement destinés à l'export. L'Inde a en revanche développé le coton OGM (86 % du marché en volume en 2010). Avec un effet pervers pour Vilmorin : l'envol des valeurs des sociétés candidates au rachat. « Heureusement, l'Inde compte trois semenciers cotés, valorisés 2 à 3 fois le chiffre d'affaires. Ce sont des multiples que nous utilisons », tempère Augustin Thieffry. A. T.
Quand la Chine s'éveillera... aux OGM
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