C'est lors du salon professionnel Vinitech, en 2014, qu'Alain Sutre a senti la différence.
Ce Bordelais, ancien responsable de propriétés viticoles dans le Médoc, détecte alors « un courant fort, le début de la vague du numérique. Le monde viti-vinicole a toujours eu des craintes à l'idée de dire et d'écrire son quotidien. Les outils de traçabilité n'étaient pas forcément bien vus et les premiers développés étaient également assez barbares. Mais les choses changent. La réglementation va dans notre sens, ainsi que l'adoption de plus en plus large d'outils mobiles avec une nouvelle génération, plus geek, qui arrive aux manettes des propriétés. L'enjeu est de réduire au maximum les opérations de saisie de données et ensuite, le marché décollera. La pression sociale pousse à la digitalisation... et au bio ! ».
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