Initialement prévu au printemps, le Sommet du Grand Paris 2020 a non seulement dû changer de date, mais a aussi dû revoir son programme pour faire face à toutes les problématiques survenues depuis le début de la crise sanitaire et les pertes d'activités liées au confinement (-37,2% dans la métropole). Deux questions reviendront comme un fil rouge dans les débats : comment relancer l'économie du premier pôle d'emplois d'Europe et comment réconcilier la population avec son cadre de vie, alors que 54% des Franciliens se disent prêts à quitter la région parisienne dès que possible ?
Un engagement fort en faveur de la transition de l'économie métropolitaine
Adopté au mois de mai, le plan de relance de la Métropole du Grand Paris s'engage déjà à faire de l'intercommunalité un territoire plus durable, plus équilibré et plus résilient à travers une série de 50 actions dotée d'une enveloppe de 110 millions d'euros. Structurés en 5 axes, des actions sont engagées dans un cadre partenarial avec, en particulier, la Banque des Territoires et la Chambres d'industrie de Paris/IDF. Parmi les grands axes stratégiques de ce plan, la rénovation énergétiques des logements et du patrimoine public constitue une priorité, en accord avec les récentes décisions gouvernementales. « À travers ce plan de relance, la Métropole du Grand Paris joue pleinement son rôle d'opérateur de la transition écologique de l'économie métropolitaine vers des modes de production, de consommation et d'échanges, plus sobres, plus inclusifs et plus équilibrés », souligne Patrick OLLIER, Président de la Métropole du Grand Paris.
Mieux vivre ensemble, mieux travailler ensemble
Le confinement a accéléré l'envie des métropolitains du bassin parisien de partir vivre ailleurs, le plus souvent pour vivre plus proches de la nature avec une meilleure qualité de vie au quotidien. Encore très minoritaire en début d'année, le télétravail re-distribue les cartes du premier parc de bureaux d'Europe. Entre nouveaux modes de travail, nouvelles contraintes sanitaires et relance verte, deux approches de la mobilité devront également apprendre à cohabiter pour répondre aux besoins et aux attentes des 7,2 millions d'habitants de la Métropole du Grand Paris. Parmi les grands défis de cette nouvelle décennie se posent alors les questions de la place de la nature en ville, de la qualité de l'air, des nuisances sonores et bien sûr de la mobilité durable. Autant de questions qui seront traitées lors de ces deux tables rondes, à retrouver sur latribune.fr.
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