Ressources humaines : Talentsoft, pépite française du logiciel, lève 45 millions d'euros

Par Anaïs Cherif  |   |  316  mots
Talentsoft, éditeur français de logiciels de formation et de gestion des données de ressources humaines, vient de boucler une série D de 45 millions d'euros. (Crédits : DR)
Talentsoft boucle un tour de table de 45 millions d'euros auprès de ses actionnaires historiques, BPIfrance et Goldman Sachs, et d'un nouvel investisseur, le fonds américain Francisco Partners. La startup française, spécialisée dans le logiciel de gestion des données de ressources humaines, souhaite ainsi se développer à l'international.

Talentsoft, éditeur de logiciels de formation et de gestion des données de ressources humaines, vient de boucler une série D de 45 millions d'euros. Ce tour de table est marqué par l'arrivée au capital d'un nouvel investisseur, le fonds américain Francisco Partners, aux côtés des actionnaires historiques, BPIfrance et Goldman Sachs.

Basée à Boulogne, près de Paris, la jeune pousse a été fondée en 2007 par Jean-Stéphane Arcis, Alexandre Pachulski et Joël Bentolila. Elle emploie aujourd'hui 600 salariés. Talentsoft revendique une "croissance de plus de 33% en 2018", selon le communiqué de presse. Avec un chiffre d'affaires de 65 millions d'euros en 2018, rapporte son directeur général Jean-Stéphane Arcis auprès de l'AFP, la jeune pousse espère passer la barre des 100 millions d'euros en 2019.

27 langues, 130 pays, 2.000 clients

Grâce à cette nouvelle levée de fonds, Talentsoft entend "accélérer à l'international (...) en accompagnant ses grands clients dans leurs déploiements mondiaux". Sa solution est déjà utilisée par "40% des groupes du CAC 40". Disponible en 27 langues dans plus de 130 pays, son logiciel est utilisé par 9 millions de personnes. Au total, Talentsoft revendique 2.000 clients, dont Pôle Emploi, La Poste, EDF, SNCF, Vinci, Crédit Agricole ou encore PSA. Pour séduire ses clients, Talentsoft joue sur le fait qu'il offre une solution européenne pour la gestion des données RH, à caractère sensible, sur un marché qui est dominé par de grands acteurs américains comme Cornerstone ou Oracle et par le géant allemand SAP, qui a racheté un spécialiste américain du domaine.

La startup souhaite également passer d'un modèle SaaS (software as a service, c'est-à-dire un service sur abonnement disponible dans le cloud) à un modèle iPaaS (integrated platform as a service, permettant de connecter base de données et applications, que ce soit dans un environnement cloud, physique ou hybride).