le spectre de la faillite de l'Irlande s'éloigne

Après les turbulences de vendredi, le calme revient sur les marchés financiers irlandais. Les dirigeants européens ont affiché leur solidarité avec Dublin.
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 Les titres de la dette souveraine irlandaise ont connu leur plus fort "rally" depuis six mois, vendredi en fin de journée, après quarante-huit heures de fortes inquiétudes qui ont forcé les responsables politiques européens réunis à Séoul, lors du G20, a publier une déclaration de soutien à l'Irlande. Cette initiative a permis de ramener le calme, en signalant que l'Europe ne laisserait pas le gouvernement irlandais faire faillite. Jeudi, les taux d'intérêt à 10 ans de la dette irlandaise avaient atteint 9%, une record historique depuis la création de l'euro.

Une fois encore, c'est l'Allemagne qui avait mis le feu aux poudres, avec des déclarations d'Angela Merkel indiquant qu'en cas de difficultés financières d'un état,  les investisseurs devaient subir leur part de pertes. Une façon pour Merkel de prévenir que l'Allemagne ne pouvait être considérée comme le payeur en dernier ressort. 

Lors de la crise financière grecque, à la mi 2010,  l'Europe a mis au point un fonds de sauvetage de 440 milliards d'euros destiné à aider les états en difficulté. Un montant qui ne serait pas suffisant si les pays d'Europe périphérique, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne, en sérieuses difficultés économiques et budgétaires, avaient besoin d'y recourir simultanément. 

L'Irlande n'en a pas pour autant fini avec sa crise budgétaire. Cette année, le déficit va atteindre 32% du pib, et la récession se prolonge dangereusement. 

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