Le TGI de Paris déboute Laurence Parisot contre un ex-président de l'UIMM

En marge de "l'affaire Gautier-Sauvagnac", la présidente du Medef attaquait un ancien président de l'IUMM, Daniel Dewavrin, qui affirmait qu'elle était au courant "depuis longtemps" de l'existence de retraits de fonds suspects au sein du patronat de la métallurgie. Elle a été déboutée, le tribunal considérant que Daniel Dewavrin était de bonne foi.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a été déboutée lundi de ses poursuites en diffamation contre un ancien président de l'UIMM qui affirmait qu'elle était au courant "depuis longtemps" de l'existence de retraits de fonds suspects au sein du patronat de la métallurgie. La 17ème chambre civile du tribunal de grande instance de Paris a considéré que Daniel Dewavrin, prédécesseur de Denis Gautier-Sauvagnac à la tête de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), était de bonne foi.

Le tribunal a estimé que Daniel Dewavrin avait raisonnablement pu penser ce qu'il a dit, même si ce n'était pas forcément la vérité, point sur lequel le tribunal ne se prononce pas.

 

La présidente du Medef reprochait à Daniel Dewavrin un entretien à France Inter en mars 2008, dans lequel il remettait en cause une déclaration de Laurence Parisot selon laquelle elle n'aurait appris l'existence de ce système de retraits suspects qu'à la veille de la publication de l'affaire dans la presse en septembre 2007.

"Sur ce point précis, à mon avis, elle ne dit pas la vérité. Elle ne dit pas qu'elle savait depuis longtemps que ces choses-là existaient, qu'elle en a tiré profit pour mener sa politique. Cela lui sert aussi de prétexte pour attaquer l'UIMM avec une très, très grande violence", avait affirmé Daniel Dewavrin, qui disait tenir cette information de Denis Gautier-Sauvagnac.

Cet épisode de l'affaire des 16,5 millions d'euros retirés en liquide des caisses de l'UIMM, sur laquelle la justice enquête, avait révélé au grand jour au printemps 2008 les tensions entre le Medef et sa fédération la plus puissante.

Commentaires 6
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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laurence PARISOT "accablée" perd son procès en diffamation! c'est dur aussi pour les patrons(rire)

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Dommage que cela a été découvert trop tôt ; ils auraient certainement demander beaucoup plus à Sarko puisque il suffi de demander pour recevoir ; en veux-tu en voila !!!!!!!!!!!!! ce n'est pas pour rien qu'ils ne propose pas de diminuer leurs salaire...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pauvre Mme PARISOT toujours en "pleurs" mais bien loin de la préoccuppation des citoyens du "terrain". Le mensonge ne paye pas.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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"? avait affirmé Daniel Dewavrin, qui disait tenir cette information de Denis Gautier-Sauvagnac. »?..tout un programme ! La naîveté, bien commode, des Juges est coupable. Prêter plus de foi au témoignage de Daniel Devawrin qui rapporte des dires de ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Mais où sont passés les millions???

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L?UIMM est une branche pourrie du MEDEF : Pratiques laxistes et très contestables, voire illégales semblaient normales, puisqu?habituelles. Laurence Parisot remet les pendules à l?heure : fini les dirigeants imbus de leur personne qui n?écoutent qu?e...

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