Florange : pour Montebourg, Mittal n'est plus le bienvenu en France

Par latribune.fr  |   |  219  mots
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C'est ce qu'a expliqué Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif, dans une interview ce dimanche. "Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France", s'est emporté le ministre, qui persiste dans la voie d'un contrôle temporaire par l'Etat.

Le bras de fer entre Mittal et Arnaud Montebourg continue. Et le ton monte. "Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France", a déclaré le ministre du Redressement productif dimanche dans une interview aux Echos. "Les mensonges de Mittal depuis 2006 sont accablants", a-t-il poursuivi, arguant qu'il n'avait "jamais tenu ses engagements" vis-à-vis de l'Etat français.

Montebourg hausse la voix

Des déclarations offensives, qui traduisent la tension croissante suscitée par l'épineux dossier de Florange, puisqu'Arnaud Montebourg avait déjà déclaré jeudi devant le Sénat que "le problème des hauts-fourneaux de Florange" n'était "pas les hauts-fourneaux de Florange, c'est Mittal".
 
Le ministre a par ailleurs confirmé qu'il travaillait à un projet de "nationalisation transitoire" de Florange. D'après le quotidien, "l'idée serait une association avec un opérateur industriel, minoritaire dans le capital le temps de stabiliser l'activité".

La bataille devrait se poursuivre
 
Alors que Mittal ne veut rien entendre de la vente de la totalité du site de Florange, la bataille devrait se poursuivre avec l'exécutif, au moins jusqu'à la fin de la semaine.

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