ST Micro réduit ses pertes mais déçoit toujours

Le fabricant de semi-conducteurs franco-italien STMicroelectronics (STM.FR) a réduit ses pertes au quatrième trimestre, mais son chiffre d'affaires continue à décliner.
Pour le premier trimestre 2014, le groupe européen prévoit une baisse du chiffre d'affaires d'environ 9,5% par rapport au quatrième trimestre 2013.

Dans un communiqué publié après la clôture de la Bourse de New York ce lundi, le leader européen des semiconducteurs STMicro a indiqué avoir réalisé au quatrième trimestre une perte nette de 36 millions de dollars - un résultat bien en deçà des attentes de Wall Street.

Le fabricant électronique a cependant divisé sa perte par plus deux en un an grâce aux économies liées au démantèlement de sa coentreprise avec le suédois ST-Ericsson : la perte nette part du groupe s'élève à 500 millions de dollars en 2013 contre 1,16 milliard de dollars en 2012.

Le chiffre d'affaires annuel de STMicro a quant à lui poursuivi son déclin, s'élevant à 8,05 milliards de dollars en 2013, soit une chute de 4% par rapport aux revenus de l'année 2012.

Pour le premier trimestre 2014, la société prévoit à nouveau une baisse du chiffre d'affaires d'environ 9,5% par rapport au quatrième trimestre 2013.

Une restructuration difficile

Le groupe européen est en difficulté depuis le démantèlement de sa coentreprise mobile avec le suédois ST-Ericsson. STMicro avait choisi de se retirer de ce secteur pour se recentrer sur la fabrication de puces destinées à d'autres secteurs, comme l'automobile.

La société est sortie de l'indice parisien CAC 40 en décembre dernier au profit d'Alcatel-Lucent. Pour le moment, les analystes préfèrent rester à l'écart d'un titre dont les dirigeants repoussent sans cesse les prévisions de croissance, malgré d'importants efforts de restructuration.

«Nous avons commencé à mettre en place des changements structurels dans notre fabrication qui bénéficieront à notre marge brute, et nous avons déjà annoncé un important accord cadre avec le gouvernement français pour soutenir nos efforts de recherche et développement» dans certaines catégories de semi-conducteurs, avait assuré le directeur général Carlo Bozotti, suite à la scission d'avec ST-Ericsson

Les Etats français et italien détiennent ensemble 27% du capital du groupe.

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