La France sera-t-elle capable d'atteindre ses objectifs budgétaires ? Bruxelles en doute, Moody's aussi. En cause, notamment: une croissance jugée trop faible, Pierre Moscivici en convient.

Le candidat à la Commission européenne - qui refuse de préciser à quel poste - a défendu ce mercredi sur BFM TV la capacité de la France à tenir ses promesses, même si elle doit pour cela utiliser tous les ressorts à sa disposition. Il affirme ainsi:

 "La France entend respecter les règles même si elle utilise les flexibilités prévues par ces règles."

"Disqualifiée pour rien"

Reconnaissant la "vérité" dans les paroles du Premier ministre Manuel Valls qui prévoit une rentrée difficile, ainsi dans celles du chef de l'Etat qui s'inquiète de risques déflationnistes en Europe, il a ajouté:

"La France n'est disqualifiée pour rien. La France n'est pas un pays laxiste par nature, par essence (... ) y compris sur nos finances publiques."

Il a en outre vanté le fait que le déficit budgétaire, à plus de 5% en 2012, avait été réduit depuis, malgré une croissance faible, voire absente.

Des chiffres attendus

L'Insee doit divulguer le 14 août les statistiques sur le PIB français au deuxième trimestre. Elles sont d'autant plus attendus qu'au premier trimestre la croissance n'a pas été au rendez-vous.