Le rebond des cours du pétrole du début d'année aura été de courte de durée. Après avoir brièvement franchi la barre des 50 dollars, le baril de brut a fortement rechuté la semaine dernière. Une tendance qui se poursuit ce lundi. A la clôture du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" a perdu 3,24 dollars à 37,59 dollars.
Ce repli s'explique notamment par la reprise annoncée des livraisons de gaz russe vers les pays européens. La Russie a promis de rétablir ses acheminements via l'Ukraine ce mardi matin. Des observateurs de l'Union européenne seront déployés au long des gazoducs pour s'assurer que l'Ukraine ne détourne pas à son profit une partie des livraisons.
Dans le même temps, les craintes sur la demande mondiale restent toujours aussi vives, renforcées vendredi par la nouvelle détérioration du marché de l'emploi américain. Nourrissant le pessimisme ambiant, l'OCDE, l'office de coopération et de développement économique, a annoncé une baisse de 1,3 point en novembre de l'indicateur composite avancé de la zone qui réunit les pays les plus riches de la planète. Un chiffre qui annonce un "profond ralentissement" économique, indique l'OCDE.