La récession espagnole moins marquée fin 2009

La croissance de l'économie espagnole est restée très légèrement négative au dernier trimestre 2009, en repli de 0,1% par rapport au troisième, selon les données provisoires de l'Institut national de la statistique (Ine) publiés ce jeudi. Le PIB a enregistré un recul de 3,6% sur l'ensemble de l'année.

Le PIB espagnol s?est très légèrement replié de 0,1% au dernier trimestre 2009 par rapport au troisième, selon les données provisoires de l'Institut national de la statistique (Ine) publiés jeudi. Ce chiffre est conforme à l'estimation publiée par la Banque d'Espagne le 5 février. Par rapport au quatrième trimestre 2008, le PIB s'est contracté de 3,1%, et de 3,6% sur l'ensemble de l'année.

"L'activité globale atténue sa contraction", a analysé l'Ine, relevant "une contribution moins négative de la demande nationale et un apport positif du secteur extérieur". Frappée par le crise financière internationale et l'éclatement de la bulle immobilière, l'Espagne est entrée en récession à la fin 2008, subissant des contractions d'activité depuis le troisième trimestre 2008. Le gouvernement socialiste espagnol estime que le pire de la crise est passé même si la situation sociale est très dégradées, avec un taux de chômage qui a très fortement augmenté pour s'établir à près de 19%.

La situation de l?économie espagnole avait très fortement inquiétée avec une dégradation rapide des finances publiques, même si elle se fait à partir de niveaux d?endettement public initiaux moins lourds que celles d?autres pays comme la Grèce ou le Portugal. En effet, le ratio de la dette publique espagnole est de 54% en 2009, à comparer avec un ratio de 77% au Portugal, de 65% en Irlande, et depuis plus de dix ans l?Italie et la Grèce (125% du PIB) ont des ratios de dette publique supérieurs à 100 % du PIB. Entre 2000 et 2007, la situation budgétaire de l?Espagne était plutôt saine avec des excédents de 1,49% du PIB, contre un déficit en zone euro de 1,85%. Cependant, la faiblesse de l?économie ne permettra pas au gouvernement d?avoir des marges de man?uvre budgétaires susceptibles de rassurer les marchés.

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