Jean-Claude Juncker : le fantôme

Habitué à boxer au-dessus de sa catégorie en sa qualité de président de l'Eurogroupe, le Premier ministre luxembourgeois est sans doute le grand perdant de cette crise en termes de leadership.
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Jean-Claude Juncker « n'a plus de rôle significatif dès lors que la consolidation de l'Eurozone, urgente, ne peut se faire sans l'implication directe des États et l'acceptation des différents pays », explique Philippe Herzog. Pour Philippe de Buck, « son image a faibli et il a perdu de son impact en raison de l'importance de la crise. Quand on parle de milliards d'euros, cela relève du Conseil des ministres mais, quand on commence à parler de centaines de milliards, le pouvoir glisse inévitablement vers le Conseil européen ». Jean-Claude Juncker « a été mis sur la touche et n'a pas pris part aux grandes décisions », assène Mats Persson. « Ayant été l'un des dirigeants européens le plus dans le déni par rapport à la sévérité de cette crise, il a perdu pas mal de crédibilité », poursuit le directeur d'Open Europe. Pierre Defraigne n'est pas d'accord : « Les dirigeants européens sont perdus dans les bois et ont besoin de quelqu'un comme lui qui a un esprit positif, qui met du liant. Son rôle est très ingrat... ».

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