La France sceptique sur tout nouvel l'élargissement de l'UE

Lors du conseil des ministres du 23 novembre, le gouvernement a précisé sa position sur les futurs élargissements européens. La priorité est la "consolidation interne" de l'Union, estime-t-il.
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Entre 1995 et 2007, l'UE est passée de 12 à 27 membres en trois vagues d'élargissement (1995, 2004, 2007). Pour la France, il est temps aujourd'hui de mettre le holà.

Vieux débat

Le gouvernement a reconnu dans une communication faite en conseil des ministres le 23 novembre que l'agrandissement de l'Union avait "apporté une contribution significative à l'intégration et à la stabilité politique de l'espace européen". Mais, en période de crise de la zone euro, il considère nécessaire de "maîtriser" ce processus et de miser plutôt sur une "consolidation interne" et "une meilleure intégration".

Cette dualité renvoie au vieux débat entre les partisans de l'élargissement et de l'approfondissement, la France ayant souvent préféré la seconde option.

Vers les Balkans

Quoi qu'il en soit, plusieurs pays sont déjà en pourparlers avec Bruxelles et espèrent tous rejoindre un jour l'UE. Mais pour Paris, pas question de faire de l'adhésion une généralité. Le gouvernement estime que "le rythme du processus d'élargissement doit être déterminé par la capacité de chaque candidat à remplir effectivement les critères d'adhésion". En clair, il ne faut pas reproduire les erreurs du passé et faire du cas par cas.

Le gouvernement français se dit éventuellement prêt à "soutenir l'octroi du statut de candidat" à la Serbie "moyennant la reprise du dialogue engagé avec le Kosovo". Pour ce dernier pays, Paris "pourrait marquer un accord de principe sur l'ouverture du dialogue sur l'ouverture des visas", mais pas plus et à condition "que l'ensemble des critères préalables [aient] été pleinement remplis".

La situation de Pristina est quelque peu ubuesque. Si l'UE entretient officiellement des relations avec ce pays indépendant depuis 2008, seuls 22 des 27 pays de l'Union l'ont officiellement reconnu. Cette situation posera un jour ou l'autre un problème.

Autre pays balkanique qui souhaite intégrer l'UE à terme, le Monténégro. "Une ouverture des négociations dès décembre, semble prématurée", juge Paris.


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Commentaires 3
à écrit le 24/11/2011 à 15:47
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Non pas d'élargissement ni d'approfondissement. L'euro est un fiasco qui ne peut pas fonctionner (lisez Charles Gave). L'union européenne est une abération, il faut revenir à une europe qui espedte les difference entre les peuples. ANNULONS MAASTRISC...

à écrit le 24/11/2011 à 14:06
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Et à quand la Russie ?

le 24/11/2011 à 16:06
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Plus tard ! aprés sa croissance démocratique !

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