JK Rowling donne 1,2 million d'euros contre l'indépendance de l'Ecosse

Par latribune.fr  |   |  332  mots
Après les déclarations d'Obama et du patron de BAE Systems, l'auteure britannique JK Rowling a publié un long texte sur son site internet pour expliquer pourquoi elle votait "non" à l'indépendance de l'Ecosse. | REUTERS
L'auteure de Harry Potter a pris position via un don à l'association "Better Together". De plus en plus de voix s'élèvent en Ecosse pour tenter d'enrayer la montée des indépendantistes.

Pas de formule magique pour empêcher les indépendantistes écossais de voter en masse au référendum du 18 septembre prochain. Mais financer la campagne du "non" quand on s'appelle JK Rowling peut sans doute s'avérer aussi efficace. 

L'auteure au succès planétaire, qui a récemment quitté le club des milliardaires, a en effet annoncé mercredi 12 juin - quelques jours après la prise de position similaire de Barack Obama -  avoir fait un don d'un million de livres sterling (1,2 million d'euros) à la campagne "Better Together" qui milite pour le maintien de l'Ecosse au sein du Royaume-Uni. 

 

Déni des risques d'une indépendance de l'Ecosse

L'esprit prolifique à l'origine des sept tomes d'Harry Potter, qui vit a Edimbourg depuis 21 ans, a justifié son geste dans un long message publié sur son site Internet, exprimant son attachement pour l'Ecosse, mais la gravité des conséquences qu'une telle décision pourrait avoir sur la prospérité du pays : 

"La vérité est que l'Ecosse est soumise aux mêmes pressions du 21e siècle que le reste du monde, elle doit se battre dans le même marché mondial. Plus j'écoute la campagne en faveur du oui, plus je m'inquiète de sa façon de minimiser et même de nier les risques." 


Si elle rappelle les conséquences économiquement désastreuses que pourrait avoir la victoire du "oui", elle ne veut toutefois pas aller à l'encontre de la démocratie, et conclut : 

"Si la majorité des Ecossais veut l'indépendance, j'espère sincèrement que ce sera un succès retentissant (...) parce que j'aime ce pays, et je veux qu'il prospère." 


De plus en plus de voix s'élèvent au pays du chardon pour tenter d'enrayer la progression des indépendantistes, pourtant défaits aux élections européennes. Le patron de BAE Systems a notamment envoyé une lettre à ses salariés pour les dissuader de céder à la tentation nationaliste. Il leur reste 100 jours pour convaincre.