Bertelsmann : Une fusion serait envisagée entre Bol et BarnesandNoble.com

Le Web pourrait bientôt trembler sous les pas dun nouveau géant. Selon le Financial Times, Bertelsmann oeuvrerait activement à la fusion des libraires en ligne BOL et Barnesandnoble.com (Nasdaq : BNBN). Si Bertelsmann se refusait hier à tout commentaire sur l'éventualité d'une telle opération, il n'en reste pas moins que la manoeuvre présenterait plus d'un intérêt pour le groupe média allemand. Contrôlant la totalité de Bol et détenant 41,1 % des parts de Barnesandnoble.com, Bertelsmann pourrait créer une entité disposant d'une influence géographique suffisante pour donner du fil à retordre à Amazon. Solidement implanté outre-Atlantique, où il a réalisé un CA de 78 M$ pour 44,2 M$ de pertes au premier trimestre, Barnesandnoble.com y est devenu incontournable sur le marché des biens culturels : 5 millions d'Internautes ont déjà eu recours aux services du libraire en ligne pour se procurer livres, CD, magazines ou logiciels.De son côté, BOL couvre aujourdhui 13 pays du globe, s'ouvrant dernièrement à l'Amérique latine et à l'Asie : accessible au Japon dans les prochains mois, le libraire en ligne couvrira la Chine et la Corée d'ici la fin 2001. Basant souvent sa stratégie d'implantation sur des alliances de poids, BOL avait notamment annoncé la semaine dernière la constitution d'une joint-venture avec Terra Lycos afin de conquérir les nations de langues espagnole et portugaise.En fusionnant BOL et Barnesandnoble.com, Bertelsmann donnerait donc naissance à une entité couvrant la totalité du globe. Le Financial Times souligne d'ailleurs que cette éventuelle fusion pourrait être la véritable raison de l'ajournement de l'IPO de BOL : Barnesandnoble.com est en effet coté sur le Nasdaq depuis mai dernier. Le titre du libraire avait fait son entrée à 22,938 $ sur la place financière, où il évolue aujourdhui à 8,75 $.Si l'opération reste encore dans le domaine de l'hypothétique, il n'en demeure pas moins que Bertelsmann semble mettre de l'ordre dans sa stratégie Web. Ayant cédé ses parts dans AOL Europe et AOL Australie en mars dernier, le groupe média semble avoir fait de l'eCommerce un de ses principaux chevaux de bataille sur le Réseau des réseaux.
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