Comdirect a réussi son entrée en Bourse

Après avoir atteint 38 euros dès les premiers échanges, soit une hausse de 22,5% sur son prix d'introduction, l'action Comdirect a parfaitement réussi son entrée sur le Neuer Markt à Francfort. Le titre valait 35,90 euros peu après 17 heures, soit une progression de 15,8% sur le prix de vente (31 euros). La séance à la Bourse de Francfort se termine à 20 heures locales depuis vendredi. La filiale de courtage en ligne de la Commerzbank (la quatrième banque allemande) est ainsi valorisée 5,04 milliards d'euros. Le groupe bancaire avait mis en vente 28,1 millions de titres, représentant 20% du capital de sa filiale. La fourchette de prix avait été fixée de 25 à 31 euros, mais une clause permettait de relever le prix de vente à 34 euros en cas de "forte demande". Celle-ci a été dix fois supérieure à l'offre mais Commerzbank s'est finalement contentée du prix de haut de fourchette. Comdirect, qui compte plus de 500 000 clients au total, détient environ 30% du marché du courtage en ligne en Allemagne. La société dispute le leadership européen à ConSors. En France, Comdirect a récemment racheté 95% du capital de Paresco Bourse, filiale de Paresco, et doit relancer le site de Paresco sous sa marque le mois prochain. A l'issue de l'entrée en Bourse, Commerzbank détient encore 58,65% du capital de Comdirect et T-Online, la filiale Internet de Deutsche Telekom, en possède 21,35%. Le succès de la mise sur le marché de Comdirect pourrait inciter certaines entreprises à envisager de nouveau des introductions retardées ou annulées ces dernières semaines en raison de l'instabilité persistante des marchés. Le 3 mai, le groupe Bertelsmann avait ainsi repoussé l'introduction de 20 à 25% de sa filiale de services en ligne BOL.com, jugeant que, "pour l'heure, l'environnement du marché des capitaux n'est pas idéal pour les valeurs Internet, permettant d'honorer suffisamment le potentiel de croissance de BOL.com".Sur le Neuer Markt, quatre reports ont été enregistrés durant la semaine du 24 mai : celles de la société internet IBEX, du fournisseur de services internet HighwayOne, du spécialiste du courrier électronique GMX et de la société néerlandaise Aeco. Tous avaient prévu d'entrer sur le marché en mai ou juin et ont repoussé leur projet à une date indéterminée.
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