Oslo, ville la plus chère du monde

Où, dans le monde, dispose-t-on du meilleur niveau de vie? Aucun doute, c'est en Suisse, affirme la grande banque helvétique UBS dans son étude "Prix et salaires" qui compare les pouvoirs d'achat dans l'ensemble de la planète. Une étude qui place quatre villes suisses aux premières places du classement en termes de "pouvoir d'achat intérieur"...S'intéressant à 70 grandes villes de la planète, sur tous les continents, le travail des économistes d'UBS place Oslo en tête du palmarès des villes les plus chères du monde. La capitale norvégienne détrône Tokyo, qui occupait cette place lors de l'édition précédente de l'étude, réalisée en 2000. Dans ce classement, qui compare le coût d'un panier de 111 biens et services, hors logement, pondéré selon les habitudes de consommation d'Europe occidentale, Oslo est suivie par Hong-Kong, Tokyo, New York et Zurich. Londres arrive en 7ème position, et Paris vient à la 13ème place. En prenant en compte les loyers, le classement change légèrement: Hong Kong prend alors la tête, suivi de New York, Londres, Oslo et Tokyo.Cette mesure brute du coût de la vie ne suffit cependant pas à apprécier le pouvoir d'achat des populations. Car les variations de salaires sont également importantes et les salaires les plus élevés ne sont pas forcément versés dans les villes les plus chères. Ainsi, Zurich bénéficie des plus hauts salaires de la planète et s'installe en tête du palmarès pour le pouvoir d'achat intérieur de ses habitants. A l'inverse, les malheureux habitants d'Oslo ne s'inscrivent qu'en 15ème position en termes de pouvoir d'achat, les salaires norvégiens ne compensant pas le coût de la vie dans le pays...Le niveau élevé des salaires suisses propulse en fait les grandes villes du pays en tête du classement mondial de pouvoir d'achat: derrière Zurich viennent Bâle, Genève et Lugano. Ce peloton helvétique est suivi par Los Angeles, Luxembourg, Miami et Chicago. Londres s'installe en 20ème position et Paris... à la 35ème place seulement.Pour mesurer le pouvoir d'achat en termes très concrets, les économistes d'UBS ont mesuré le temps de travail nécessaire dans chaque ville pour acheter un bien "universel": un Big Mac. Les grandes villes américaines comme Los Angeles, Miami et Chicago s'inscrivent en tête selon ce critère, avec un temps de travail moyen de 10 minutes. A Zurich, il faut travailler 14 minutes, tandis que le Parisien, défavorisé, doit travailler 19 minutes pour s'offrir le régal de McDonald.Les Parisiens peuvent se consoler avec un classement très différent: celui du temps de travail. Car parmi les 70 villes examinées, c'est dans la capitale française que l'on travaille le moins, et de loin: 1.561 heures par an. Copenhague et Berlin viennent ensuite, avec 1.658 et 1.666 heures. A l'inverse, les habitants de Hong Kong sont les plus travailleurs, avec 2.398 heures travaillées par an. Avec 1.843 heures, les New-Yorkais travaillent nettement moins que les habitants de Los Angeles (2.022). A noter que sur la vingtaine de villes où l'on travaille le moins, 18 sont en Europe.
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