Apple chute sur une possible falsification de documents

L'action du groupe d'informatique américain perdait 6% mercredi après-midi. La justice fédérale examinerait des documents relatifs à des stock-options, susceptibles d'être des faux.

Joli gadin pour le fabricant de l'iPod. L'action Apple a perdu jusqu'à 6% ce mercredi dans l'aaprès-midi, à 76,77 dollars. Car la justice fédérale des Etats-Unis examinerait des documents concernant l'attribution de stock-options aux dirigeants du groupe d'informatique américain, documents qui auraient été falsifiés au bénéfice des détenteurs de stock-options, selon le site Internet law.com. Et ce dernier d'évoquer d'éventuelles poursuites au pénal si la falsification était avérée.

Mi-décembre, Apple avait annoncé un report de la présentation de ses résultats annuels. Le temps de refaire ses calculs, en comptabilisant les charges liées aux attributions passées de stock-options. En octobre, la société avait en effet avoué des irrégularités en la matière, au terme d'une enquête interne menée à la demande de la Securities and Exchange Commission (SEC), l'autorité boursière américaine: à quinze reprises, entre 1997 et janvier 2002, des attributions de stock-options avaient été anti-datées, afin d'être plus profitables aux dirigeants en possession de ces options.

Steve Jobs, président d'Apple, s'en était excusé publiquement, admettant avoir été au courant de ces pratiques, mais sans en avoir bénéficié. Reste que Steve Jobs, après avoir limogé son directeur financier, viendrait d'engager un avocat spécifiquement chargé de sa défense, en lieu et place de l'avocat d'Apple, selon law.com. C'est ce qui inquiète les analystes financiers: le dirigeant aurait-il trempé dans cette affaire plus qu'il ne l'a confessé? Et si telle est la conclusion de la justice fédérale, cela ne risque-t-il pas de coûter son poste au mythique Steve Jobs, qui a redoré le blason d'Apple grâce au lancement du baladeur numérique iPod, entre autres? Quelque 200 compagnies américaines sont sous le coup d'enquêtes relatives à des attributions de stock-options antidatées. Ce qui a déjà provoqué le départ de 69 chefs d'entreprise.

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