Air-France affronte le problème du prix du carburant avec succès. Malgré une facture pétrolière d'un milliard d'euros, le groupe a dégagé sur les trois premiers mois (à fin juin) de son exercice fiscal 2006/2007 un bénéfice net de 244 millions d'euros, plus que doublé par rapport aux 112 millions d'euros enregistrés sur la même période en 2005/2006.
Fort de ces bons résultats, Air France-KLM a relevé sa prévision de bénéfice d'exploitation sur 2006/2007, tablant désormais sur une "hausse sensible" par rapport aux 936 millions d'euros enregistrés en 2005/2006, alors qu'il espérait jusqu'à présent un résultat "au moins égal". "Compte tenu de la bonne tenue de l'activité et de la recette unitaire, le groupe Air-France-KLM a pour objectif, si les tendances actuelles de son activité ne se démentent pas, de dégager un résultat d'exploitation courant en hausse sensible par rapport à celui de l'exercice 2005/2006", écrit le groupe dans son communiqué.
Le résultat d'exploitation courant du groupe s'élève sur la période à 411 millions d'euros, en hausse de 84,3% comparé au premier trimestre 2005/2006. La marge d'exploitation a quant à elle progressé à 7,1% au 30 juin 2006, contre 4,3% fin juin 2005.
La facture pétrolière a atteint un milliard d'euros au premier trimestre de l'exercice, contre 809 millions d'euros un an plus tôt, sous l'effet d'une nouvelle flambée des prix du carburant. Sur le premier trimestre, Air France-KLM avait annoncé le 10 août avoir bénéficié d'une hausse de 11,9% de son chiffre d'affaires à 5,80 milliards d'euros, grâce à un trafic soutenu (+7,7%).
Le titre réagit très positivement à ces annonces. Il gagne 2,90% à 21,30 euros en fin d'après-midi.
Les conditions d'un rapprochement avec Alitalia "pas réunies"
Air France-KLM a déclaré jeudi que les conditions d'un rapprochement avec Alitalia ne sont pas réunies. "Il n'y a aucun schéma tel que celui évoqué dans la presse (...), ça n'existe pas", a déclaré Pierre-Henri Gourgeon, directeur général délégué du groupe, lors d'une conférence téléphonique avec les analystes. "Il y a un certain nombre de conditions préalables pour une opération avec Alitalia et elles ne sont pas réunies", a-t-il ajouté, expliquant que la compagnie italienne devait auparavant être privatisée et se redresser financièrement. "Quand ce redressement sera visible, on pourra peut-être engager des discussions plus actives", a-t-il encore dit. De nombreuses rumeurs circulent actuellement sur l'imminence d'un accord entre les deux compagnies aériennes, qui permettrait à Alitalia de sortir de ses graves difficultés.
Air France-KLM relève son objectif de rentabilité pour l'exercice
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