Il n'est donc plus utile d'avoir recours aux ".com", ".net" et autres ".eu". A compter de ce matin, tous les internautes majeurs qui disposent d'une adresse postale en France peuvent acheter le nom de domaine de leur choix en ".fr". Sur décision de l'Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic), l'extension française, jusque-là réservée aux entreprises et aux institutions, est désormais accessible au grand public.
Depuis 1997, plus de 500.000 noms de domaine en ".fr" ont déjà été déposés par des professionnels. "D'ici deux ans environ, nous espérons doubler ce chiffre et atteindre le million grâce aux dépôts effectués par les particuliers", estime Mathieu Well, directeur général de l'Afnic.
Cette ouverture du ".fr" au grand public repose sur la règle du "premier arrivé, premier servi" et transite obligatoirement par l'intermédiaire de bureaux d'enregistrement agréés, qui tiennent là une manne attrayante. Le chiffre d'affaires généré par l'opération pourrait avoisiner, selon les estimations, les 25 millions d'euros sur l'année, en ne tenant compte que des dépôts. Association de loi 1901, l'Afnic ne peut effectuer de ventes en direct et doit donc s'appuyer sur un réseau de revendeurs avec des sociétés d'hébergement comme Amen, Strato ou Lycos. La plupart d'entre elles commercialisent des offres promotionnelles pour inciter les Français à se doter d'une adresse virtuelle.
Système de pré-réservation. Le coût d'acquisition d'un nom de domaine varie ainsi de 10 à 15 euros en moyenne par an. Certains spécialistes ont même mis en place des systèmes de pré-réservation, mais qui, selon Mathieu Well, "n'offrent aucune garantie de résultat".
Si le site Internet "www.faitesvousunnom.fr" permet de vérifier au préalable la disponibilité d'un nom de domaine, il ne met pas à l'abri le consommateur d'éventuels litiges, dans le cas d'homonymies ou d'usurpation d'identité par exemple. Pour y remédier, le Forum des droits sur l'Internet assurera néanmoins un service de médiation.
Le processus d'enregistrement qui débute ce matin s'étalera sur les quatre prochains jours afin d'éviter tout risque d'engorgement. Aujourd'hui, seules seront prises en compte les demandes pour les noms de domaine commençant par un chiffre ou par les lettres A et B. Dans les cas litigieux, l'heure et la date trancheront en premier lieu. Aux dires de Mathieu Well, "cela peut se jouer parfois à une milliseconde".
Les domaines en ".fr" s'ouvrent au grand public
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