Unilever veut supprimer 20.000 emplois pour accélérer sa restructuration

En marge de la présentation des résultats du fabricant de produits de grande consommation annonce, son PDG le français Patrick Cescau a annoncé la suppression de 20.000 emplois dans les quatre ans. Les résultats semestriels du groupe sont en hausse.

Unilevever veut accélérer sa restructuration en supprimant 20.000 emplois d'ici quatre ans, soit 11% de l'effectif total du groupe. Sans préciser lesquels, une cinquantaine de sites pourraient être fermées sur les 300 du fabricant de la lessive Omo, des produits ménagers Cif, des produits d'hygiène Dove, du thé Lipton et des soupes Knorr.

A son arrivée à la tête du groupe en 2004, le français Patrick Cescau a entamé un programme de réorganisation et de restructuration. Après avoir simplifié la structure dirigeante, il s'est séparé de ses actifs non stratégiques, dont l'activité de surgelés pour 1,2 milliards d'euros.

Cette annonce s'est faite en marge de la présentation des résultats d'Unilever. Son chiffre d'affaires trimestriel en hausse de près de 3% à 10 526 millions d'euros alors que son bénéfice net grimpe de 16% à 1 207 millions d'euros. Sa marge opérationnelle est en baisse de 0,3 points à 13,7% en raison "des coûts de restructuration" a indiqué le groupe néerlandais.

Sur les activités de produits d'entretien ménager, pour le bien-être, et le thé, la croissance est la plus forte même si "toutes les catégories de produits ont connu une bonne croissance au cours de ce premier semestre" explique le groupe.

Pour le reste de l'année, le groupe table sur une hausse de ses ventes de 3% à 5%. Unilever souhaite poursuivre sa stratégie d'innovation et céder 2 milliards d'euros d'activités moins rentables en Amérique du Nord. Avec un plan de réduction des coûts de 1,5 milliard d'euros par an, Unilever se fixe pour objectif d'atteindre une marge opérationnelle de 15% d'ici 2010.

Les marchés, qui s'attendaient à un bénéfice net compris entre 1,08 et 1,197 millions d'euros (Reuters) et qui sont habitués à ce qu'Unilever présente des taux de croissance inférieurs à ses concurrents, ont accueilli favorablement ces annonces : peu avant 16h, la cotation du titre à Amsterdam était en hausse de 4,62% et de 4,79% à Londres.

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