Les réserves de brut reculent moins que prévu outre-Atlantique

Alors que le prix du baril se rapproche des 100 dollars à New York, la baisse des réserves aux Etats-Unis, moins forte qu'attendue, a provoqué peu de réactions sur le marché.

Les marchés jouent-ils à se faire peur ? Alors que le prix du brut se rapproche des 100 dollars le baril, sans toutefois avoir franchi cette barre symbolique, les opérateurs, très tendus ce matin à l'ouverture du marché, craignaient qu'un recul des réserves de brut aux Etats-Unis ne renforce la pression à la hausse sur les prix.

Ce ne semblait pourtant pas le cas quelques minutes après l'annonce d'un recul de 800.000 barils la semaine dernière (à 311,9 millions de barils) par rapport à la semaine précédente. Il faut dire que les experts tablaient plutôt sur un recul de 900.000 barils. C'est pourtant la troisième semaine consécutive de baisse des réserves outre-Atlantique. Un phénomène connu, qui prend sa source aussi bien dans l'arrivée de l'hiver que dans d'autres éléments, tel que les ouragans dans le Golfe du Mexique.

Toujours est-il que le prix du baril de brut, juste après l'annonce, s'affichait à 98,10 dollars, une hausse de seulement 1,4 dollar par rapport au cours précédent l'annonce. Ce matin, avant l'ouverture de la séance de cotation, le baril valait 98,62 dollars sur le système de transactions électroniques.

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