Adidas décide de pousuivre ses partenariats dans le cyclisme

A l'image de Deutsche Telekom, Adidas a décidé de rester dans cyclisme. Rassuré par la volonté des responsables allemands de lutter contre le dopage, le groupe bavarois poursuit ainsi ses partenariats avec la formation T-Mobile et les équipes nationales française et allemande.

Le cyclisme allemand peut à nouveau souffler. Après Deutsche Telekom la semaine passée, Adidas a annoncé ce jeudi son intention de poursuivre ses partenariats avec la formation T-Mobile et les équipes nationales française et allemande. "Cette décision a été prise, parce que nous avons conscience qu'il y a un long chemin à parcourir pour arriver à un sport garanti sans dopage," a expliqué Adidas dans son communiqué. "L'alternative d'un retrait de l'engagement d'Adidas a été évoquée avec T-Mobile mais serait dans la situation actuelle l'équivalent d'une capitulation face au problème du dopage".

Alors que les coureurs allemands brillent en ce moment sur le Tour d'Allemagne, Adidas a donc décidé d'accorder une nouvelle chance au cyclisme, contrairement aux informations publiées fin juillet dans la presse allemande après le contrôle positif de Patrick Sinkewitz. La décision de Deutsche Telekom d'honorer jusqu'à son terme le partenariat de son équipe T-Mobile a certainement joué en sens contraire. La volonté affichée outre-Rhin par les responsables sportifs également. "Le soutien et le travail effectué par l'Agence nationale anti-dopage offrent une réelle chance de succès dans la lutte contre le dopage," poursuit la marque aux trois bandes.

"Depuis la fin du Tour de France, nous avons beaucoup discuté en interne et avons rencontré des responsables des fédérations, de la télévision et nous avons conclu que quitter le cyclisme serait un mauvais signal au moment où le sport est engagé dans un lutte inflexible pour un cyclisme propre", avait pour sa part expliqué Deutsche Telekom. Présent dans le peloton depuis 1991, l'opérateur téléphonique allemand y investit entre 12 et 14 millions d'euros par an. Rattrapé par les affaires de dopage, il s'est depuis montré très actif dans la lutte anti-dopage, imposant un code de conduite à ses coureurs et renforçant les contrôles.

Les sponsors de deux autres formations allemandes, Milram et Gerolsteiner, n'ont pas encore fait part de leurs intentions. Nordmilch, principal sponsor de Milram, "passe en revue toutes les options" et doit prendre une décision dans les semaines à venir. Gerolsteiner devrait faire connaître la sienne fin août.

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