Areva repasse à l'offensive sur le dossier australien Summit Resources. Le groupe français a annoncé ce jeudi avoir acquis 10,4% de Summit Resources. Dans un communiqué, le groupe dirigé par Anne Lauvergeon précise ne pas avoir "actuellement l'intention" de faire une offre sur l'ensemble du groupe australien de prospection d'uranium.
Summit a accepté une semaine plus tôt l'offre de reprise de 1,18 milliard de dollars australiens (721 millions d'euros) de son compatriote, le groupe minier Paladin Resources. Dans le même temps, il a annulé la vente programmée de 18% de son capital à Areva. Summit avait en effet fait appel dans un premier temps à Areva afin qu'il joue les chevaliers blancs. Avant de lui préférer son compatriote.
Le directeur général pour l'Australie du spécialiste français de l'énergie nucléaire, Phillipe Portello, a expliqué à Reuters qu'Areva "protégeait simplement sa position" dans Summit. Ce dernier a indiqué la semaine dernière qu'il n'avait pas d'autres choix que d'accepter l'offre de Paladin. Des hedge funds détenant 20% du capital de Summit avaient annoncé leur intention d'apporter leurs titres à l'offre améliorée du groupe minier australien.
La prise de participation d'Areva a permis au titre Summit de s'adjuger un temps jeudi plus de 7%, les investisseurs voulant croire à une contre-offre de la part du groupe français. Paladin et Summit sont copropriétaire du gisement d'uranium de Valhalla/Skal en Australie, considéré comme abritant les réserves inexploitées les plus riches du monde en combustible nucléaire.
Areva s'invite dans le capital de Summit
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