Caisse noire de l'UIMM : "colère indicible" de Laurence Parisot

La présidente de l'organisation patronale découvre des "comportements irresponsables, irrespectueux". Elle défend avec acharnement son organisation.

Interrogée sur la situation à l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), qui a fait l'objet mardi de nouvelles perquisitions, Laurence Parisot s'est dite dans "une colère indicible". "Ce que je suis en train de découvrir, nous indigne au-delà de ce que je peux vous dire", a déclaré la présidente du Medef.

"Ce que nous comprenons chaque jour un peu plus relève de comportements irresponsables, irrespectueux", a ajouté la présidente du Medef. A propos des sommes retirées en espèces des comptes de l'UIMM, elle a souligné que les questions restaient nombreuses: "on ne sait pas combien, à qui, pourquoi".

Laurence Parisot a défendu son organisation en soulignant que "le Medef n'a rien à voir" avec les pratiques découvertes à l'UIMM. "Le Medef fait autrement", "ça ne ressemble pas aux chefs d'entreprises de la nouvelle génération", a-t-elle dit. "La question dépasse le Medef, elle concerne l'ensemble de la société française", a-t-elle ajouté.

"Si nous sommes en train de découvrir quelque chose qui est d'une autre époque, d'un autre type de pays (...) tant mieux si cela est mis au jour, qu'on puisse tourner la page d'un passé pas ragoûtant", a estimé Laurence Parisot.
Interrogée pour savoir si d'autres branches du Medef pouvaient avoir des pratiques semblables à celles de l'UIMM, elle a répondu: "je ne sais pas". Elle avait annoncé mardi que son mouvement allait modifier ses statuts pour renforcer la "transparence financière" et obliger ses adhérents à publier des comptes certifiés.

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