Des dirigeants trop peu courtisés par les chasseurs de têtes ?

Seuls 30% des dirigeants d'entreprises françaises avouent avoir été chassés ou approchés au cours du dernier trimestre 2006, selon le baromètre de Michael Page Executive Search.

Sur les quelque 800 présidents, directeurs généraux et autres membres de comités de direction sondés par Michael Page, 65% estiment qu'ils ne recevront que peu d'opportunités d'évolution dans les mois à venir, et moins d'un tiers ont récemment été approchés par des chasseurs de têtes. "Ce chiffre n'est pas étonnant : si 100% des dirigeants étaient approchés, cela traduirait une situation de mouvement perpétuel", explique Jean-François Clérin, consultant senior associé chez François Sanchez Consultants. On peut donc voir derrière ces chiffres "le signe d'une certaine stabilité des dirigeants dans leur fonction", note de son côté Yves Renaud, directeur associé de Michael Page Executive Search.

Stress mais bons salaires.

Si l'étude révèle que près de la moitié des dirigeants s'estiment "insatisfaits" de leur rémunération, ce phénomène ne concerne pas vraiment le milieu de la finance qui, à compétences égales, "reste bien mieux traité en termes de salaires que celui de l'industrie", de l'avis d'un recruteur. Quant au niveau de stress élevé rencontré par 43% des dirigeants (voire très élevé pour 16% d'entre eux), "cela fait partie du métier", tient à relativiser François Clérin.
Les difficultés rencontrées par les dirigeants n'auront toutefois pas d'impact sur leurs décisions d'embauche, puisqu'ils sont 66% à affirmer qu'ils recruteront au cours du premier trimestre 2007. "La perspective de pouvoir recruter couplée à une conjoncture favorable poussent les dirigeants à être optimistes", rassure Yves Renaud.

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