Les deux grandes banques privées françaises, Société Générale et BNP Paribas, ont été ce vendredi au coeur des spéculations - elles ont progressé respectivement ce vendredi de 7,74% à 156,09 euros , et de 3,86% à 86,45 euros - entamées avec les discussions entre la néerlandaise ABN Amro et la britannique Barclays avant que Royal bank of Scotland associé à l'espagnole Santander et au bancassureur belgo-néerlandais Fortis ne viennent s'en mêler en convoitant eux aussi la banque batave.

Depuis, le secteur bancaire bruisse de mille rumeurs. Et notamment du fait que BNP Paribas pourrait s'associer à Barclays, à l'espagnole BBVA et à Bank of America (qui convoite la filiale américaine d'ABN Amro, LaSalle) pour emporter la mise. ABN Amro est assez présent en France, notamment dans la banque privée et les produits financiers.

Mais la Société Générale est, elle aussi, objet de spéculations depuis plusieurs jours. On prête à la grande banque italienne Unicredito, allié à la Générale notamment dans le crédit à la consommation en Italie, un intérêt pour sa consoeur française qui pourrait se transformer en une offre d'achat. A suivre. Même si cela fait des années que des rumeurs entourent la Société Générale, qui reste seule pour linstant - ses profits ne s'en portent pas plus mal - depuis l'échec en 1999 de son projet de mariage avec Paribas que lui a chipé BNP Paribas. Le groupe bancaire français a d'ailleurs indiqué vendredi dans un communiqué "qu'aucune négociation n'est actuellement en cours" avec UniCredito.