Le leader CGT se dit "impatient" de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy

Bernard Thibault a rendez-vous ce mardi avec le nouveau Président de la République. Il appelle l'Etat "à prendre ses responsabilités" dans le dialogue social.

Surprise. On pouvait s'attendre à un Bernard Thibault (le secrétaire général de la CGT) inquiet sinon remonté à l'approche de sa rencontre, mardi, avec le nouveau Président de la République, Nicolas Sarkozy. Service minimum, heures supplémentaires sans charges ni impôts, franchise médicale : les sujets de tension entre les deux hommes ne manquent pas.

Pourtant, dans un entretien qu'il a accordé au Journal du Dimanche, le leader syndical se veut calme et pragmatique. Il se dit même "impatient" de cette rencontre.

Si sur le Service minimum, il veut vérifier que l'on ne portera pas atteinte au droit de grève, il souligne que "si le législateur veut prendre une disposition complémentaire favorisant une réelle négociation, nous n'allons pas nous plaindre". De fait, le gouvernement prévoit justement une loi-cadre d'ici l'été pour encourager les négociations entreprise par entreprise.

Quant au rôle de l'Etat dans la négociation sociale, il souhaite qu'il soit plein et entier. Le secrétaire général de la CGT ne veut pas que tous les sujets du moment (pénibilité au travail, parité hommes-femmes...) soient renvoyés à des discussions entre partenaires sociaux, syndicats d'un côté, patronat de l'autre, qui, à ses yeux, trainent actuellement en longueur.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.