Business Objects s'empare de son rival français Cartesis pour 225 millions d'euros

L'éditeur français de progiciels débourse 225 millions d'euros pour racheter le français Cartesis, une société spécialisée dans la gestion de la performance de l'entreprise. Business Objects s'attend à ce que cette transaction soit relutive après la première année grâce aux synergies et aux économies d'échelle réalisées.

Nouvelle opération de croissance externe pour Business Objects. L'éditeur français de progiciels a annoncé ce lundi l'acquisition de son concurrent français Cartesis, une société spécialisé dans la gestion de la performance d'entreprise, pour un montant de 225 millions d'euros en numéraire.

"Cette acquisition représente un grand pas dans notre stratégie de construction de la meilleure plate-forme de gestion de la performance du secteur", déclare John Schwarz, le directeur général de Business Objects, dans un communiqué du groupe.

L'opération, qui devrait être finalisée sous 90 jours, permet en effet au groupe de se doter de l'offre "la plus complète du marché" à destination des directions financières d'entreprises. Business Objects met également la main sur un porte-feuille de 1.300 clients dans le monde.

"C'est la poursuite d'une stratégie, démarrée il y a quelques années, d'extension de notre plate-forme vers le pilotage de la performance", a indiqué à l'agence AFP le président de Business Objects, Bernard Liautaud, rappelant l'achat en 2006 dans le même domaine de la société britannique ALG Software.

Anciennement dans le giron de PricewaterhouseCoopers, Cartesis avait été acquis en 2004 par un consortium regroupant Apax Partners, Advent Ventures Partners, la Caisse de dépôt et placement du Québec ainsi que Partech International.

Business Objects précise dans son communiqué que la transaction devrait avoir un "impact neutre ou légèrement relutif" sur son résultat net pour la première année, puis "relutif au-delà grâce aux synergies et économies d'échelle réalisées".

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