Michelin prévoit de fermer son usine de Toul en 2009

Le fabricant français de pneumatiques annonce un plan de restructuration en Europe. Le site de Toul en France qui emploie 826 personnes devrait être fermé et les sites de production espagnols réorganisés.

Michelin se déleste de certains sites de production pour mieux investir sur d'autres. C'est le message qui ressort de son communiqué publié ce mercredi. Le groupe annonce qu'il a présenté aux instances représentatives du personnel son projet de restructuration en Europe de l'Ouest. En France, il prévoit de fermer le site de Toul (Meurthe et Moselle) en 2009. Cette usine qui emploie 826 personnes fabrique des pneus de tourisme milieu de gamme "très fortement concurrencés par des pneus importés de pays à faibles coûts de production qui ont massivement investi ce créneau depuis cinq ans". "L'usine a un coût de production plus de 50% supérieur à celui de ses concurrents", explique Michelin.

Au sein du groupe français, on précise que chaque salarié se verra proposer au moins deux postes dans un autre des 16 usines Michelin en France. Des dispositifs seront également mis en place pour faciliter le démenagement (primes à la mobilité, aides à la recherche d'emploi pour le conjoint, formation....). Dans le cadre où le salarié ne souhaite pas déménager, Michelin s'engage à trouver un autre poste dans la région de Toul et/ou à réaliser un projet professionnel personnel (crétaion d'entreprise...). Et le groupe précise également qu'il s'engage à recréer autant d'emplois dans le bassin industriel de Toul qu'il en sera supprimé.

En Espagne, un programme de modernisation et de réorganisation de la production sera mis en oeuvre dans le but d'améliorer la compétitivité. Son site de Lasarte se spécialisera pour "devenir un pôle mondial de production de pneus pour motos haut de gamme qui exportera à terme 90% de sa production". Une enveloppe de 50 millions d'euros d'investissements sera consacrée à cette modernisation.

Michelin précise qu'il consacrera deux milliards d'euros pour restructurer son outil de production en Europe de l'ouest dont 1,15 milliard en France et 320 millions en Espagne. En outre, le groupe affirme qu'il continuera d'embaucher entre 2007 et 2011, plus de 4.000 personnes en France et 600 en Espagne. Et il s'engage à ce que chaque salarié touché par les restructurations retrouve un emploi.

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