Entre 2005 et 2006, la pression fiscale a augmenté, en pourcentage du PIB, dans 14 des 26 pays pour lesquels des données provisoires sont disponibles, et elle a baissé dans onze d'entre eux (voir tableau A). La pression fiscale moyenne dans les trente pays de l'OCDE atteignait 36,2% du PIB en 2005, dernière année pour laquelle on dispose de données complètes, ce qui représente une augmentation par rapport aux 35,5% enregistrés en 2004 et équivaut au niveau record de 36,2% enregistré en 2000. Trois pays (Italie, Irlande et Corée) ont vu leur pression fiscale augmenter de plus d'un point entre 2005 et 2006, tandis que trois autres (Luxembourg, NouvelleZélande et Slovaquie) ont connu des réductions de plus d'un point.
Les derniers chiffres ont fait apparaître une légère augmentation de la part des recettes collectées au moyen des impôts généraux sur la consommation, qui prennent la forme de taxes sur la valeur ajoutée (TVA) dans toute la zone de l'OCDE, à l'exception des États-Unis et de certaines provinces canadiennes. Le produit de ces impôts représentait en moyenne 6,9% du PIB dans les pays de l'OCDE en 2005, en augmentation par rapport aux 6,8% enregistrés en 2004 et aux 6,7% enregistrés en 2000 (voir tableau B). Cependant, sur une période de quarante ans, les chiffres ne font pas apparaître de glissement généralisé de la charge fiscale des impôts directs vers les impôts indirects, contrairement à l'impression qu'a parfois le public, dans la mesure où la croissance des recettes de la TVA a été compensée par une réduction encore plus forte des impôts spécifiques sur la consommation, constitués essentiellement par les droits d'accise (voir tableau C).
La pression fiscale dans les pays de l'OCDE retrouve les niveaux record de 2000
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