Le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC), Augustin de Romanet, a annoncé dans un entretien aux Echos que l'établissement public avait participé à l'augmentation de capital de la Société Générale, jugeant les projets de cette dernière "créateurs de valeur", dans un entretien aux Echos.

La CDC a participé à cette augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros "à un niveau très légèrement supérieur" à sa quote-part du capital qui était jusquà présent de 2,03%. La Société Générale a bouclé cette opération le 29 février, mais ses résultats ne devaient pas être connus avant demain, mardi 11 mars.

Par ailleurs, "nous examinons actuellement la proposition d'investissement dans Latécoère (...) nous menons une réflexion à ce sujet", indique le dirigeant de la CDC, ajoutant : "la structuration d'un secteur aussi important que la sous-traitance aéronautique - ou la sous-traitance automobile - ne peut pas nous laisser indifférents",

Augustin de Romanet a également précisé les intentions de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) vis-à-vis du capital d'Eiffage que souhaite céder l'espagnol Sacyr Vallehermoso. La CDC pourrait ainsi reprendre une faible part des 33% d'Eiffage détenus actuellement par le groupe espagnol de BTP.

"Nous ne menons pas les discussions et si nous devions participer à la reprise des actions d'Eiffage détenues par Sacyr, ce ne serait qu'une petite part", déclare ainsi le dirigeant de la CDC, qui détient déjà 8,5% d'Eiffage.

De même, Augustin de Romanet a réaffirmé la volonté de la CDC de rester présente au capital de CNP Assurances, alors que de nombreuses rumeurs de marché évoquent une évolution dans le capital de l'assureur.

Enfin, le directeur général de la CDC indique que le bras droit financier de l'Etat n'a pas l'intention de vendre sa participation dans le groupe de services à l'environnement Veolia. "Il n'est pas question de quitter le capital de Veolia étant donné ses résultats remarquables", affirme ainsi Augustin de Romanet. Le titre Veolia a pourtant chuté en Bourse vendredi de près de 10% après avoir publié des résultats 2007 inférieurs aux attentes.