EDF confirme son intérêt pour Iberdrola mais se donne le temps

Le président du groupe français souligne que le dossier peut prendre dix-huit mois, celui du rachat d'un autre groupe énergétique espagnol, Endesa, ayant duré deux ans.

Après Endesa, convoité pendant de long mois par l'allemand E.ON qui a finalement du se contenter de "miettes" au profit de l'italien Enel et du groupe de BTP hispanique Acciona, c'est au tour d'un autre grand producteur énergétique de la pénisule ibérique, Iberdrola d'être convoité.

Le groupe espagnol est en effet l'objet des appétits d'EDF qui serait associé au groupe de BTP hispanique ACS. Le président du groupe français, Pierre Gadonneix, le reconnait officiellement ce lundi dans les colonnes de notre confrère Le Figaro. Mais il souligne également qu'il se donne le temps. "Le dossier Endesa a duré deux ans, déclare-t-il. Alors, on peut parfaitement tabler sur dix-huit mois pour Iberdrola".

Côté français, on souligne ne rien vouloir faire sans le feu vert des autorités espagnoles qui restent pour l'heure discrètes. Mais Iberdrola n'a pas l'air de sauter de joie pour l'instant à cette perspective. D'ailleurs, selon le journal Cinco Dias, le président d'Iberdrola Ignacio Galan chercherait à s'allier avec des investisseurs espagnols pour bloquer une éventuelle offre d'achat.

Iberdrola négocie actuellement l'acquisition du fabricant de panneaux solaires Solaria dont les propriétaires pourraient prendre en retour 5% du capital du groupe énergétique. Des discussions seraient également menées
avec le groupe de construction Nozar pour qu'il entre lui aussi au capital d'Iberdrola qui se fait conseiller sur ce dossier par la banque d'affaires américaine Morgan Stanley.

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